Neige : 40 cm en Normandie, pagaille dans les aéroports parisiens
Actualisé à 14h
Grand Blanc sur la Normandie
En Haute-Normandie, ce sont les secteurs de Dieppe et de Bernay qui sont totalement enneigés. Sur place, pas de transports en commun, interdiction de rouler pour les plus de 3,5 tonnes, 2.400 foyers toujours privés d'électricité, des TER annulés et des grandes lignes au ralenti. L'épaisseur serait en passe d'atteindre les 40 centimètres, selon le Crir, Centre régional d'information routière.
Flocons inattendus sur l'Ile de France
Mais, la banlieue parisienne aussi s'est laissée prendre par surprise. À Orly, les pistes rendues impraticables par les matinales chutes de neige ont dû rester fermées à l'aube, pendant près de deux heures. Aucun vol à l'arrivée n'était encore prévu.
À Roissy, la situation aussi est chaotique. Plusieurs milliers de passagers ont dû passer la nuit dans ses aérogares et les chambres d'hôtels mises à disposition par Air France. Des passagers qui désormais s'accumulent, alors que 30% des vols sont toujours annulés, à la demande ce matin de la Dgac, Direction générale de l'aviation civile. Devant faire des choix, Roissy a décidé de donner la priorité aux arrivées des vols long-courrier.
_ Selon la consigne de la DGAC, les compagnies doivent modifier leurs programmes et annuler 30% de vols, jusqu'à 18h à Roissy, mais toute la journée à Orly.
En Ile de France, l'interdiction faite aux poids-lourds de circuler avait été à peine levée hier, qu'elle a été reconduite ce matin.
Les bus, à l'arrêt une bonne partie de la matinée, ont pu sortir des dépôts en début d'après-midi. Le trafic reprendre progressivement en banlieue, il est déjà redevenu normal dans Paris intra-muros.
Enfin gare Saint-Lazare, conséquence des intempéries en Normandie qui ont bloqué le trafic ferroviaire vers Caen et Cherbourg cette nuit, la situation est aussi ce matin très délicate.
Plus à l'est
Il neigeait aussi ce matin sur la Lorraine et et l'Alsace. À Strasbourg, l'aéroport a été fermé quelques dizaines de minutes, le temps de déneiger les pistes. Et chez nos proches voisins, la situation n'est guère plus enviable (lire notre article).
Cécile Quéguiner, avec agences
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