Intrusion dans les centrales nucléaires : les militants de Greenpeace jugés en janvier
Les neuf militants qui se sont introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) seront convoqués devant le tribunal correctionnel de Troyes le 20 janvier, les deux qui étaient dans la centrale de Cruas (Ardèche) le 24 du même mois.
Après une nuit en garde à vue, les deux militants de Greenpeace qui s'étaient introduits lundi dans l'enceinte de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche) ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire mardi 6 décembre. Dans l'après-midi, neuf autres militants de l'ONG interpellés pour une intrusion dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), ont connu le même sort. Les premiers sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Privas le 24 janvier, les seconds devant celui de Troyes le 20 janvier.
L'objet de la convocation des onze militants est notamment la "dégradation de biens d'utilité publique en réunion". Les deux derniers activistes remis en liberté ont "l'interdiction d'approcher des installations de production d'électricité et des centrales nucléaires, de se rencontrer et de quitter le territoire national", a ajouté Greenpeace.
Le procureur de la République de Privas, Christophe Raffin, a précisé qu'ils encouraient une peine maximale de "sept ans d'emprisonnement".
Prison avec sursis et amendes pour les précédents intrus
En 2007, les centrales de Belleville-sur-Loire (Cher) et Dampierre-en-Burly (Loiret) avaient été visitées. Selon l'ONG, les militants qui avaient mené l'action dans le Cher ont été condamnés à quinze jours de prison avec sursis et 53 229,38 euros de dommages et intérêts au bénéfice d'EDF.
Ceux qui s'étaient introduits dans la centrale du Loiret ne sont toujours pas fixés sur leur sort. "Rien n'a été encore jugé. L'instruction devrait s'ouvrir mais aucun militant n'a encore été convoqué", précise Adélaïde Colin, directrice de communication de Greenpeace.
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