EPR de Flamanville : l'ASN autorise la mise en service du réacteur nucléaire

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Après deux ans de retard sur le calendrier initial, l'EPR de Flamanville va pouvoir être mis en service, après l'autorisation de sûreté nucléaire.
EPR de Flamanville : l'ASN autorise la mise en service du réacteur nucléaire Après deux ans de retard sur le calendrier initial, l'EPR de Flamanville va pouvoir être mis en service, après l'autorisation de sûreté nucléaire. (franceinfo)
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Après deux ans de retard sur le calendrier initial, l'EPR de Flamanville va pouvoir être mis en service, après l'autorisation de sûreté nucléaire.

L'Autorité de sûreté du nucléaire a accordé, mercredi 8 mai, le lancement progressif de l'EPR de Flamanville, après deux ans de retard sur le calendrier. "Cette autorisation permet à EDF de charger le combustible nucléaire dans le réacteur et de procéder aux essais de démarrage puis à l'exploitation du réacteur", a indiqué Julien Collet, directeur général adjoint de l'ASN. Démarré en 2007, l'EPR de Flamanville doit devenir le réacteur nucléaire le plus puissant en France, capable d'alimenter deux millions de foyers en électricité.

Une mise en service sans danger ?

Anomalies dans l'acier de la cuve, fissures dans le béton de la dalle, défauts de soudure… Le projet a connu de nombreux déboires. Sa mise en service est-elle sans danger ? "Il existe un vrai risque que certains défauts, de même type que ceux qui ont été repérés et traités, perdurent", assure Yves Marignac, porte-parole de l'association négaWatt. Au total, le projet a coûté 13,2 milliards d'euros, soit quatre fois le devis initial. Son démarrage est prévu cet été.

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