Paris en route pour sa Nuit Blanche
Sur les affiches il est question de 6è Nuit Blanche, mais dans les esprits il semble que cette fête d’un soir existe depuis toujours. Alors doit-on rappeler son principe qui consiste tout simplement à rendre une grande partie de la ville aux Parisiens avec des animations qui s’étaleront de 19 heures ce samedi à 7 heures à dimanche matin ? Doit-on rappeler les propos du maire de Paris Bertrand Delanoë qui souhaitait que ce rendez vous soit un moment privilégié avec l’art contemporain ? Doit-on rappeler le succès de la manifestation qui a rassemblé l'année dernière selon la mairie de Paris 1,5 million de personnes dans les rues ?
Nouveauté de cette édition, l’arrivée du virtuel et de l’Internet. Pour la première fois, les internautes du monde entier peuvent participer à la fête. La porte d’entrée magique se trouve sur le fameux monde de Second Life et la clef pour y accéder est un blog : http://nbsl.blogspot.com. C’est ainsi que, depuis les ordinateurs du monde entier, il est possible de découvrir dans ce lieu parallèle un bâtiment virtuel futuriste conçu par l’architecte Ignazio Mottola.
Mais la 6è nuit se déroule aussi dans la réalité de la rue, et plus spécialement le long de la ligne 14 du métro. Les noms ne diront pas toujours grand-chose, mais les performances promettent beaucoup. Des affiches d’un Pierre Disciullo, à la danse de Pierre Giner en passant par les lumières de Jean Daviot, les artistes sont nombreux à vouloir présenter leur monde et leurs créations.
Reste que la 6è Nuit Blanche sert également de porte-drapeau. Celui de la liberté. La municipalité dédie l’ensemble de la manifestation à Ingrid Betancourt, détenue depuis février 2002 en Colombie. La franco-colombienne est citoyenne d’honneur de la ville Paris. Les parisiens sont invités à signer la pétition du «comité de soutien à Ingrid Betancourt» qui appelle à sa libération.
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