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Maltraitance dans les Ehpad : les pouvoirs publics ne sont "pas à la hauteur", selon la Défenseure des droits

Claire Hédon recommande de fixer "un ratio minimal d'encadrement", comprenant "au moins huit soignants et animateurs pour dix résidents en Ehpad".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Claire Hédon, la Défenseure des droits, le 15 octobre 2021. (LUDOVIC MARIN / POOL / AFP)

Les signalements pour "maltraitance" sont en hausse dans les Ehpad. Pourtant, "la réponse des pouvoirs publics n’est pas à la hauteur des atteintes dénoncées, ni de l’urgence", dénonce, dimanche 15 janvier, la Défenseure des droits dans le Journal du dimanche (article pour les abonnés).

"Dix-huit mois après le premier rapport, le bilan s’avère extrêmement préoccupant : 9% de nos préconisations se sont traduites par une action, 55% ont fait l’objet d’annonces mais peinent à se matérialiser, et 36% restent sans réponse", explique Claire Hédon. Cette dernière doit rendre public lundi un suivi du rapport des 64 recommandations émises en mai 2021 pendant la crise du Covid-19.

Des manquements dans le public comme dans le privé

"Les manquements concernent autant le privé que le public, le privé à but lucratif comme non lucratif", explique-t-elle. "Le Défenseur des droits avait instruit plus de 900 réclamations en lien avec les personnes âgées en Ehpad durant les six ans précédant le rapport de 2021. Nous en avons reçu 281 de plus depuis."

Il s'agit dans 43% des cas de "maltraitance", dans 30% de "limitation de visites", dans 12% de "restrictions à la liberté d'aller et venir". La recommandation principale du rapport est de fixer "un ratio minimal d'encadrement", comprenant "au moins huit soignants et animateurs pour dix résidents en Ehpad".

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