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Blocage des prisons par les surveillants : "On veut des réponses concrètes" du ministère

Dix-huit prisons ont été bloquées ce mercredi matin au lendemain de l'agression de deux surveillants par un détenu radicalisé. Le personnel pénitentiaire réclame des réponses à la garde des Sceaux.

Article rédigé par franceinfo
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Le centre pénitentiair de Condé-sur-Sathe (Orne), le 12 mars 2018. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

Le personnel pénitentiaire a exprimé sa colère au lendemain de l'agression de surveillants par un détenu radicalisé à la prison de Condé-sur-Sarthe, dans l'Orne. Dix-huit prisons ont été bloquées ce mercredi matin et 70 ont connu des retards à l'heure de la prise de service des surveillants.

"On attend du ministère et de l'administration pénitentiaire plus de reconnaissance. On a besoin d'avoir des réponses concrètes" sur le manque d'effectif et les problèmes de sécurité, a expliqué sur franceinfo Christopher Dorangeville, secrétaire général de la CGT-Pénitentiaire 

On attend de la garde des Sceaux qu'elle nous entende et nous reçoive pour que l'on puisse discuter de toutes ces problématiques qui ont été mises sur le devant de la scène.

Christopher Dorangeville, CGT Pénitentiaire

franceinfo

"Pour le moment, la ministre fait la sourde oreille, mais elle fait la sourde oreille depuis plusieurs mois. Elle a joué le mutisme sans jamais vouloir nous recevoir", a déploré le responsable syndical.

Christopher Dorangeville attend que "l'administration comprenne les défaillances qui existent et que l'on puisse échanger ensemble pour essayer de trouver quelque chose qui fonctionne mieux. On veut que nos collègues puissent œuvrer en toute sécurité quand ils sont confrontés à des personnes radicalisées."

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