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Colère des surveillants de prison : la ministre de la Justice prévient que ses propositions sont "définitives"

Alors que des syndicats minoritaires envisagent de nouvelles actions, Nicole Belloubet a brandi, dimanche, la menace de "sanctions".

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Temps de lecture : 1 min
La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, pose devant des journalistes, le 22 janvier 2018, à Paris. (THOMAS SAMSON / AFP)

"J'ai mis des propositions sur la table, elles sont claires, nettes et définitives." La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a prévenu les surveillants de prison, dimanche 28 janvier, que ses propositions de sortie de crise formulées vendredi n'évolueraient pas, même en cas de nouvelles actions syndicales.

"Le syndicat majoritaire a souhaité prendre acte de (nos) propositions et les signer, donc cela s'arrête là", a-t-elle souligné sur RTL et LCI, après que l'Ufap-Unsa a validé son texte. Dimanche, seules une vingtaine de prisons sur 188, contre 62 vendredi, étaient touchées par cette vaste mobilisation, la plus importante en un quart de siècle.

Des "sanctions" pour les grévistes lundi ?

Des syndicats non-signataires, FO et la CGT, menacent de mener de nouvelles actions dès lundi. Face à cette perspective, la ministre a brandi la menace de sanctions, liées au statut spécial des surveillants qui leur interdit le droit de grève. "Il n'est pas illégitime, à partir du moment où ce droit n'existe pas, de mettre en oeuvre les sanctions qui s'y appliquent", a-t-elle prévenu.

"Nous avons jusqu'à samedi matin mis un sursis à toutes les sanctions qui étaient proposées (...) jusqu'à l'obtention de l'accord", a-t-elle rappelé, laissant entendre que ce sursis était levé depuis lors. "Ceux qui ne seront pas présents" lundi s'y exposent.

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