Mouvement des surveillants pénitentiaires : l'Ufap-Unsa valide les propositions du ministère de la Justice
L'Ufap-Unsa, syndicat majoritaire parmi les surveillants de prison a validé vendredi les propositions du ministère de la Justice pour mettre fin au mouvement des surveillants pénitentiaires.
L'Ufap-Unsa, syndicat majoritaire parmi les surveillants de prison, a validé vendredi 26 janvier après un vote parmi ses représentants régionaux, les propositions avancées par le ministère de la Justice pour mettre fin au mouvement des surveillants pénitentiaires, a appris franceinfo auprès du syndicat.
"Ce relevé de conclusions traduit une volonté de changer le fonctionnement des prisons devenues de véritables coupe-gorges et zones de non-droit. C'est une base d'évolution profonde de notre système carcéral, où la sécurité et l'ordre doivent redevenir des valeurs fortes", justifie l'Unfap-Unsa dans un communiqué.
Douze jours de mobilisation
"Signer ce protocole est une responsabilité, poursuit le syndicat. La facilité aurait été de refuser purement et simplement de le faire. Toutefois, ce combat est loin d'être terminé… Cela fait des décennies entières que les gouvernements successifs ont abandonné les personnels et leur sécurité."
FO-pénitentiaire qui a annoncé, jeudi, rejeter l'accord, parle, à franceinfo, de "trahison". Force ouvrière affirme toutefois vouloir "réinterroger la base" pour déterminer la suite à donner au mouvement, qui a démarré il y a douze jours. La CGT, troisième syndicat de surveillants, refuse également de signer l'accord. Il dit continuer à soutenir les surveillants qui se mobiliseraient.
Le ministère de la Justice a proposé, jeudi, des mesures pour mieux encadrer les détenus condamnés pour des faits de terrorisme, renforcer la sécurité des surveillants, et d'augmenter certaines primes. Force ouvrière demande, pour sa part, un changement de statut des surveillants pénitentiaires.
Ce mouvement est parti de l'agression, le 11 janvier, de quatre surveillants de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) par un détenu radicalisé.
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