Grenoble : le port du burkini dans les piscines suspendu par la justice
À Grenoble, en Isère, la polémique rebondit à propos du burkini dans les piscines municipales. Il y a quelques jours, la mairie avait donné son feu vert pour qu'il soit autorisé, ce qui avait suscité un vif débat. Le tribunal administratif a suspendu cette décision mercredi 25 mai. Le maire ne compte pas en rester là.
Pas de burkini dans les piscines de Grenoble (Isère). Rebondissement mercredi 25 mai, le tribunal administratif a décidé de suspendre l’autorisation municipale. Il estime qu’ "en dérogeant à la règle générale d’obligation de porter des tenues ajustées près du corps […] Les auteurs de la délibération litigieuse ont gravement porté atteinte au principe de neutralité du service public". Pour le tribunal, ce n’est pas une question religieuse, mais un détail vestimentaire qui interpelle.
Des jupettes non ajustées
"Sur la plupart des burkinis, il y a des jupettes, et en réalité, c'est la présence de ces jupettes qui fait que ces tenues ne sont pas ajustées au corps", explique Romain Rambaud, professeur de droit public. Or, dans les piscines municipales, seules des tenues ajustées, comme un maillot de bain ou une combinaison, sont autorisés. L’avocate de la ville de Grenoble souhaite faire appel devant le Conseil d’État.
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