Cet article date de plus de trois ans.

Prêtre tué en Vendée : le profil du meurtrier présumé

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Prêtre tué en Vendée : le meurtrier présumé avait un lourd passif psychiatrique
Prêtre tué en Vendée : le meurtrier présumé avait un lourd passif psychiatrique Prêtre tué en Vendée : le meurtrier présumé avait un lourd passif psychiatrique (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - L.Nahon, P-G.Ipo, F.Daireaux, A.Da Silva
France Télévisions
France 2

Les questions sont encore très nombreuses, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), au lendemain du meurtre du père Olivier Maire. L'état psychologique du meurtrier présumé, un réfugié rwandais de 40 ans, est jugé incompatible avec une garde à vue. Il a été transféré à l'hôpital.

Le matin du mardi 10 août, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), le recueillement domine. Tous sont venus rendre hommage au père Olivier Maire, mais de nombreuses questions subsistent autour de son meurtrier présumé, fervent catholique ayant déjà rencontré le Pape. Pourquoi est-il sorti de prison ? En juillet 2020, il avoue être l'incendiaire de la cathédrale de Nantes (Loire-Atlantique). Il est placé en détention provisoire. Celle-ci ne peut pas durer plus d'un an. Dix mois plus tard, un juge le libère.

Un état psychique "fragile" 

Quelles sont les conditions du contrôle judiciaire ? Emmanuel Abayisenga a l'obligation de pointer deux fois par mois à la gendarmerie. Il doit en plus résider en permanence dans la communauté religieuse des Montfortains, à bonne distance de la cathédrale de Nantes. Puis, il est hospitalisé. Entre juin et juillet, Emmanuel Abayisenga est soigné en service psychiatrique. L'homme de 40 ans est décrit comme "fragile". Il a vécu la violence du génocide au Rwanda. En 2018, il a été victime d'une agression à Nantes. "Cette agression a réveillé une violence traumatique et extrêmement profonde, il a basculé dans un délire paranoïaque et psychique", explique Éloïse De Neuville, journaliste à La Croix.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.