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Adrien Quatennens : le plan de relance est un "catapultage massif de milliards par des baisses d’impôts aux grandes entreprises sans contrepartie écologique et sociale"

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Dimanche en politique : l’invité du jour, Adrien Quatennens
Dimanche en politique : l’invité du jour, Adrien Quatennens Dimanche en politique : l’invité du jour, Adrien Quatennens (France 3)
Article rédigé par France 3 - Francis Letellier
France Télévisions

Dimanche 6 septembre, Francis Letellier recevait Adrien Quatennens, député du Nord et coordinateur de la France insoumise, dans "Dimanche en politique". 

Adrien Quatennens a en premier lieu été invité à s’exprimer sur le plan de relance. Un plan de relance qui "en apparence aurait tout pour plaire aux Insoumis". Sauf que, selon le député France insoumise, c'est un plan de relance "sans plan et sans relance", et que ces 100 milliards sont un effet d’annonce, car une partie a "déjà été dépensée dans un précédent plan". "Ce n’est pas suffisant", ajoute le député du Nord, en tout cas "pas beaucoup compte tenu du choc de ce que subit notre économie".

Adrien Quatennens déplore également que le plan oublie les plus fragiles : seulement "0,8% du budget prévu pour soutenir celles et ceux qui sont plus dans le besoin". En résumé, pour le coordinateur de la France insoumise, ce plan est un "catapultage massif de milliards par des baisses d’impôts aux grandes entreprises sans contrepartie écologique et sociale". Dans ces conditions, les Insoumis voteront contre. "Mais nous ferons d’abord des contre-propositions", dit Adrien Quatennens. 

Lutte contre le séparatisme

Concernant le discours d’Emmanuel Macon du vendredi 4 septembre pour les 150 ans de la République, au cours duquel il a insisté sur la nécessité de lutter contre les séparatismes, Adrien Quatennens estime que "la République a un contenu révolutionnaire qu’Emmanuel Macron essaye d’annuler" et appelle à "donner corps au projet républicain". "Il n’y a pas plusieurs définition de la laïcité", affirme-t-il, ajoutant qu'elle n’est pas "à géométrie variable", pointant du doigt les agissements de ses opposants. Pour Adrien Quatennens, Emmanuel Macron n’aurait ainsi pas dû accepter de devenir chanoine de Latran, c’est "une insulte à la laïcité". "Pas de religion en politique", a-t-il conclu sur ce sujet. 

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