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RER A: vers la fin d'un long conflit

La fin de la galère se profile pour les usagers du RER A : après 14 jours de grève, les conducteurs frappés au portefeuille sont gagnés par la lassitude et la direction de la RATP a manifesté sa détermination à ne pas céder dans ce conflit. Si le mouvement est reconduit pour jeudi, le trafic s'améliore, avec 3 trains sur 4 prévus aux heures de pointe.
Article rédigé par franceinfo
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Les grévistes ont reconduit la grève pour jeudi sur cette ligne qui traverse l'Ile-de-France d'Est en Ouest et est empruntée chaque jour par un million de voyageurs. Mais parmi les quatre assemblées générales de grévistes, celle de Torcy (Seine-et-Marne) a voté la reprise du travail. De plus, plusieurs dizaines des 550 conducteurs de la ligne ont repris le travail depuis samedi et le trafic devrait s'améliorer, avec 3 trains sur 4 aux heures de pointe, un sur 3 aux heures creuses.

Les jours de grève n'étant pas payés, "les agents n'ont pas le choix", analyse l'Unsa (syndicat autonome) et le mouvement s'essouffle. D'après Sud, ils réfléchissent à d'autres actions à partir de janvier. Car les conducteurs restent déterminés. Autant que la direction, qui campe sur ses positions et refuse de céder.

Les syndicats CFDT, CGT, FO, Sud, UNSA et Indépendants, à l'origine du mouvement de grève, réclament notamment une prime d'au moins 100 euros, alors que la direction propose une prime qui "pourrait s'élever à 80 euros", en fonction de critères de régularité de service.

C'est le plus long conflit à la RATP depuis celui de 1995 sur les retraites. Selon la compagnie, la grève a déjà coûté 5 millions d'euros.

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