RSA conditionné : un dispositif qui peine à convaincre
Après un an de galères, un an sans emploi au RSA, Diorobo Gassama a retrouvé le sourire. Elle est agent de cantine en banlieue parisienne, en CDD d'insertion dans une école. "Je préfère le travail que le RSA. Ça donne beaucoup d'idées et de projets. On se sent beaucoup mieux", confie-t-elle. Des trajectoires comme celle-ci, le gouvernement veut les encourager avec un autre dispositif : le RSA sous conditions, testé dans 18 territoires. Le principe est de conditionner le versement du RSA à 15 à 20h d'activité par semaine avec une insertion dans une entreprise, du bénévolat ou une formation.
La Seine-Saint-Denis claque la porte au dispositif
Mais le dispositif fait polémique, notamment en Seine-Saint-Denis. Le département vient de renoncer à l'expérimentation et dénonce une stigmatisation des bénéficiaires. "Le RSA est un droit social fondamental. C'est pour celui ou celle qui a épuisé tous ses autres droits. On ne peut pas radier un allocataire du RSA comme ça d'un trait", témoigne Stéphane Troussel, président PS du Conseil départemental. En France, environ deux millions de foyers touchent le RSA.
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