Après le maintien de la candidature de François Fillon, l'UDI "suspend" sa participation à la campagne
L'UDI "suspend" sa participation à la campagne de François Fillon, a annoncé le président du mouvement, Jean-Christophe Lagarde.
Ce qu'il faut savoir
L'UDI annonce mercredi 1er mars, par la voix de son président Jean-Christophe Lagarde, "suspendre" sa participation à la campagne présidentielle de François Fillon. Le candidat de la droite a annoncé qu'il se maintiendrait malgré sa convocation en vue d'une mise en examen. "Je ne me retirerai pas", a-t-il déclaré lors d'une allocution à son QG de campagne.
L'UDI "suspend" sa participation à la campagne, Bruno Le Maire démissionne de ses fonctions. Le parti centriste a décidé de suspendre sa participation à la campagne. "Je réunirai la semaine prochaine le bureau exécutif de l'UDI afin que nous prenions une décision collective" sur un soutien à François Fillon, a expliqué le président du mouvement, Jean-Christophe Lagarde. Plus tôt, c'est Bruno Le Maire qui a annoncé démissionner de l'équipe de campagne de François Fillon. Rappelant que ce dernier avait promis de démissionner en cas de mise en examen, il a expliqué croire "au respect de la parole donnée".
Hollande s'élève "solennellement contre toute mise en cause des magistrats". Le président de la République a réagi aux propos de François Fillon dans un communiqué. "Les juges d'instruction conduisent leurs enquêtes en toute indépendance", a de son côté déclaré le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas.
Une convocation le 15 mars par les juges en vue d'une mise en examen. "Mon avocat a été informé que je serais convoqué le 15 mars par les juges d'instruction afin d'être mis en examen", a déclaré François Fillon à son QG, mercredi midi. "Depuis le début, je n'ai pas été traité comme un justiciable comme les autres", a considéré le candidat de la droite, ajoutant néanmoins qu'il se rendrait à cette convocation.
"Je ne céderai pas, je ne me retirerai pas." Malgré cette convocation, le candidat a annoncé qu'il ne se retirerait pas. "Ce n'est pas moi que l'on assassine, mais l'élection présidentielle", a-t-il estimé. François Fillon a également demandé aux Français de ne pas se laisser "abuser".