Cet article date de plus de trois ans.

Sécurité routière : entre Beaune et Dijon, des records de signalisations

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Sécurité routière : entre Beaune et Dijon, des records de signalisations
Sécurité routière : entre Beaune et Dijon, des records de signalisations Sécurité routière : entre Beaune et Dijon, des records de signalisations (France 2)
Article rédigé par France 2 - J.Lonchampt, E.Maizy, H.Horoks, Images Drone : Olivier Loizelet-Aeropix
France Télévisions
France 2

En Bourgogne, on ne plaisante pas avec la sécurité routière. Sur la départementale 974 entre Beaune et Dijon, il faut respecter 42 changements de vitesse en 36 kilomètres. 

Sur la départementale 974 entre Beaune et Dijon (Côte-d’Or), les panneaux de limitation de vitesse ont envahi le paysage. "C’est un coup 90, 80, 70, c’est chiant", témoigne un automobiliste, tandis qu’un autre estime que l’on "n’est pas assez vigilant sur la route puisqu’on est tout le temps en train de regarder le compteur". En matière de signalisation, c’est la route de tous les records : 42 changements de vitesse à respecter en l’espace de 36 kilomètres, soit en moyenne un panneau différent tous les 800 mètres ou toutes les 45 secondes. 

Trop de panneaux ? 

Même pour les représentants locaux de la sécurité routière, ces panneaux sont trop nombreux. "Trop de signalisation tue la signalisation, alerte Yves Lemaire, directeur régional de l’association Prévention routière. Cette succession de panneaux fait que parfois, les gens ne savent plus où ils en sont." Plus de 11 000 véhicules empruntent chaque jour cette départementale, traversant une dizaine de villages. Pour certains maires, c’est ce qui justifie la présence des panneaux sur la route. "On l'appelle les Champs-Elysées de la Bourgogne, on veut que les villages soient des petites taches dans la nature au milieu des vignes, donc il faut ralentir", explique Alain Cartron, maire (DVD) de Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or). 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.