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Sécurité routière : l'appellation "homicide involontaire" requalifiée en "homicide routier"

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Sécurité routière : l'appellation "homicide involontaire" requalifiée en "homicide routier"
Sécurité routière : l'appellation "homicide involontaire" requalifiée en "homicide routier" Sécurité routière : l'appellation "homicide involontaire" requalifiée en "homicide routier" (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - A. Vallée, L. Dulais
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À l'appel de plusieurs associations de victimes d'accidents de la route, le terme "homicide routier" va remplacer celui d'"homicide involontaire". Une mesure insuffisante pour ces mêmes associations, car les peines resteront les mêmes.

C'était une revendication des associations de victimes d'accidents de la route. L'appellation "homicide involontaire", utilisée lorsqu'un décès est causé par un automobiliste, sera requalifiée en "homicide routier". Une modification pénale pour tout accident sous l’empire d'alcool et de stupéfiants. "On a tout ce qu'il faut pour appliquer des peines. Si la sémantique peut motiver certains juges ou autres pour les appliquer, ce sera une bonne chose. C’est une demande des associations et il faut les entendre et y répondre", explique Yves Carra, porte-parole de l’association Mobilité Club France.

"Il faut un plan Marshall"

Une nouvelle qualification hautement symbolique après l'affaire Pierre Palmade, en février dernier, où le comédien était positif à la cocaïne. Ou après la mort de trois policiers en service près de Roubaix (Nord), dans un choc frontal avec un jeune automobiliste, lui aussi décédé sous l'emprise d'alcool et de stupéfiants. Mais, pour certaines associations de victimes, ces mesures gouvernementales sont anecdotiques et doivent aller plus loin. "Si l’on change simplement le nom, ça ne servira à rien. Il faut réellement un plan Marshall sur la sécurité routière", estime Norbert Pirault, porte-parole de l’association Victimes & Citoyens. Selon Matignon, la peine encourue pour un homicide routier restera inchangée. Maximum 10 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende.

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