Sécurité routière : le bilan définitif fait état de 3 219 morts en France en 2021, avec une forte hausse chez les cyclistes
Le nombre de morts sur les routes a reculé de 9% en France hexagonale par rapport à 2019, mais est en hausse en outre-mer (+8%). Il a aussi fortement augmenté chez les cyclistes, de 21%.
Le bilan provisoire était quasiment exact. En 2021, un total de 2 944 personnes sont mortes sur les routes de l'Hexagone, selon le bilan définitif publié mercredi 1er juin par la Sécurité routière. C'est trois décès de moins que le bilan provisoire publié fin janvier (2 947 décès). Le nombre de personnes décédées sur les routes d'outre-mer est, de son côté, en hausse (275 morts, +8%), soit au total 3 219 morts sur les routes françaises en un an.
En 2021, la mortalité liée à l'insécurité routière dans l'Hexagone a donc reculé de 9% par rapport à 2019, année de référence avant la pandémie de Covid. L'année a été marquée par des restrictions de déplacements et la fermeture des boîtes de nuit, au premier semestre. Les automobilistes sont moins touchés (1 414 tués), ainsi que les deux-roues motorisés (668 décès) et les piétons (414 décès, -14% par rapport à 2019).
Davantage de morts à vélo et en trottinette
La mortalité a cependant fortement augmenté chez les cyclistes, dont 227 ont perdu la vie (+21%), dans un contexte de développement des modes de déplacements doux. Selon l'association Vélos&Territoires, citée par la Sécurité routière, la pratique cycliste a notamment augmenté de 14% en zone rurale et de 31% en zone urbaine en 2021 par rapport à 2019.
La mortalité des utilisateurs d'engins de déplacement personnels motorisés (trottinettes électriques, monoroues...) a de son côté plus que doublé : 24 décès ont été dénombrés en 2021 contre 10 en 2019.
En France hexagonale, 2021 est une année plus mortelle que 2020 (2 550 morts), soit une augmentation de 16%. Lors de cette année d'apparition du Covid-19, la mortalité sur les routes était mécaniquement descendue à son plus bas niveau depuis l'après-guerre, sous l'effet de la réduction de la circulation causée par la crise sanitaire.
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