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Sécurité routière : le téléphone au volant est devenu un "fléau", selon une étude

Quelque 70% des automobilistes disent l'utiliser en conduisant. Et c'est encore pire chez les 18-24 ans.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un homme téléphone au volant, le 4 janvier 2012, à Lyon.  (JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP)

Les automobilistes font aujourd'hui attention aux grands excès de vitesse et à la forte alcoolémie. Problème : ils n'arrivent pas à se passer de leur téléphone, devenu un "fléau" sur les routes en quinze ans, selon une étude Axa Prévention* publiée mercredi 19 juin. 70% des automobilistes disent l'utiliser en conduisant.

Presque la moitié (46%) s'en sert pour passer un appel (contre 22% en 2004), un sur quatre (25%) pour consulter ou envoyer un SMS au volant, plus d'un sur deux (54%) pour se guider... Ces chiffres deviennent encore plus alarmants chez les 18-24 ans, qui sont 83% à dire se servir de leur smartphone au volant. Selon la Sécurité routière, le téléphone est impliqué dans au moins un accident sur dix.

Une évolution des comportements à risque

Les comportements à risques ont changé sur les routes, relève l'association Axa Prévention qui mène chaque année depuis 2004 un baromètre sur les comportements des Français au volant. La vitesse et l'alcool, causes historiques et désormais très connues d'accidents mortels, sont en net recul.

En 2004, 19% des Français déclaraient prendre le volant après avoir bu plus de quatre ou cinq verres d'alcool ; en 2019, ils ne sont plus que 6%. Concernant les grands excès de vitesse, ils ne sont plus que 11% en 2019 à reconnaître rouler à 160-170 km/h sur autoroute (au lieu de 130 km/h) contre 29% en 2004.

Mais ils restent un certain nombre à toujours jouer au "pas vu, pas pris" sur des infractions qu'ils jugent moins importantes, comme ne pas s'arrêter au feu orange (71%), changer de direction sans clignotant (41%), doubler par la droite sur autoroute (22%)...

* Etude réalisée par Kantar TNS du 25 janvier au 14 février 2019 auprès d'un échantillon de 1 996 personnes représentatif de la population résidente en France métropolitaine âgée de 18 à 75 ans.

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