Sur le hashtag #harcelementdomicile, des femmes témoignent des messages déplacés qu'elles reçoivent dans leur quotidien
Après la publication par une internaute du SMS d'un technicien sur Twitter, des femmes ont raconté les expériences qu'elles ont subies après avoir communiqué leur numéro ou leur adresse à des professionnels.
Elles sont la cible de messages déplacés jusqu'à leur domicile. Sur Twitter, des femmes témoignent du harcèlement dont elles ont été victimes après avoir communiqué leur numéro ou leur adresse à une entreprise ou un organisme. Tout est parti d'un tweet publié lundi 16 janvier par @_BuffyMars (qui a depuis restreint la lecture de ses tweets à ses seuls abonnés).
"Voilà pourquoi je hais quand des techniciens viennent chez moi", écrit l'internaute, accompagnant son tweet d'une capture d'écran d'un SMS. On peut y lire : "Rebonjour c'est le technicien Orange. Juste pour vous dire que vous étiez très jolie et que vous avez un très beau sourire. J'ai pas osé devant mon collègue en formation. Et c'est pas très pro. Voilà, désolé pour la gêne…"
Prise à partie après avoir publié son témoignage
Après la publication de ce tweet, la jeune femme a été prise à partie par des internautes qui l'ont accusée de menacer la carrière du technicien. Face à ces réactions, des femmes ont témoigné avec le hashtag #harcelementdomicile afin de montrer que le phénomène est fréquent.
Un journaliste me contacte pour faire un article sur moi. On prend rdv, va boire un verre, il fait son papier #harcelementdomicile
— Norden Gail (@Nordengail) 16 janvier 2017
Il me l'envoie par mail.
— Norden Gail (@Nordengail) 16 janvier 2017
Puis un message me disant qu'il voudrait me revoir. On retourne boire un verre. #harcelementdomicile
Il m'explique qu'il a eu le coup de foudre gnagnagna (et aussi qu'il est marié et qu'il a 2 enfants #mdr). #harcelementdomicile
— Norden Gail (@Nordengail) 16 janvier 2017
Je réponds non merci ça m'intéresse pas salut.
— Norden Gail (@Nordengail) 16 janvier 2017
Pendant DEUX ANS il va m'envoyer des mails, m'appeler, me suivre. #harcelementdomicile
@Noraiya_ s'en rappellera peut-être, j'avais vécu un très très mauvais moment avec un livreur, qui avait mes données persos.
— Lenn (@LennZep) 16 janvier 2017
Le gars m'avait appelé, en voulant me faire culpabiliser. Quoi ? J'avais osé me plaindre à sa direction ? Qui étais-je pour faire ça ?
— Lenn (@LennZep) 16 janvier 2017
Quand j'avais 19 ans, un mec de @FranceLoisirs en a profité pour essayer de me toucher et m'embrasser. #harcelementdomicile
— Jessica Bensaid (@JessicaBensaid) 16 janvier 2017
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