Trafic de drogue : quand les réseaux copient les grandes marques
Des sachets de "Haribeuh" qui ne sont bons ni pour les grands, ni pour les petits, car ils contiennent de la drogue. Dans la gamme, les enquêteurs ont aussi trouvé "nutellhash" ou encore "chitapic". Des sachets aux noms sans équivoque, vendus pendant deux ans par une société qui avait son propre site internet. Comme des professionnels, cette société vendait des emballages spéciaux sur mesure. Pas de quoi faire rire la justice, car pour elle, il y a deux délits majeurs : complicité de trafic de stupéfiants et contrefaçon. Lors du procès qui s’est ouvert mardi 1er octobre, il y a un fait rare : 14 géants de l’agroalimentaire sont partie civile, au nom du préjudice à l’image.
Attirer les clients
Ces détournements sont de plus en plus fréquents, avec un marketing : sur des vidéos, les trafiquants se mettent en valeur sur les réseaux sociaux, pour attirer toujours plus de clients. En remontant un réseau, les enquêteurs sont tombés sur des profils surprenants, avec des graphistes, des imprimeurs, payés jusqu’à 5000 euros pour six mois de travail.
Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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