Une cordée de 26 Européennes à l’assaut du Mont-Blanc
Une cordée peu commune s’est élancée ce matin à l’assaut du toit de l’Europe : 26 femmes âgées de 21 à 68 ans, toutes anciennes sportives de haut niveau ou issues du monde politique, journalistique et associatif, ont entamé leur ascension aux côtés du secrétaire d’Etat aux Sports Bernard Laporte.
Partie du Nid d’aigle (2.372m), la gare d’arrivée du Tramway du Mont-Blanc (TMB), la cordée a passé à la mi-journée le refuge de Tête Rousse (3.167m) où Bernard Laporte avait prévu de rebrousser chemin, avant de gagner le refuge du Goûter (3.817m) pour la nuit. Les Européennes et leurs 14 guides entameront dans la nuit l’ascension finale vers le sommet du Mont-Blanc, où leur arrivée est prévue demain matin, aux premières heures du jour et au premier jour de la présidence française de l’Union.
Une banderole proclamant "L’UE vers une ère écologique" sera déployée au sommet, marquant la volonté d’inscrire le défi environnemental au cœur de la présidence française de l’Union. Cette opération, organisée par les ministères des Sports et de l’Ecologie, coïncide également avec la première ascension féminine du Mont-Blanc par Marie Paradis, une jeune serveuse, qui avait atteint le Toit de l’Europe le 14 juillet 1808 à l’âge de 28 ans.
La France est représentée par Laurence de la Ferrière, une aventurière détentrice du record mondial d’ascension de l’Everest sans oxygène, et future chef de district de la base Dumont d’Urville en Antarctique.
La cordée emprunte la "voie royale" du Goûter, foulée chaque année par quelque 30.000 personnes qui tentent l’ascension du Mont-Blanc, entre juin et septembre.
Gilles Halais avec agences
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