: Vidéo À Saint-Aubin-sur-Yonne, ils transforment la maison de l'écluse en lieu de vie

Dans cette ancienne maison éclusière, rouverte il y a un mois, et située à Saint Aubin-sur-Yonne, dans le Jovinien, il est possible de “boire un café, se restaurer, faire réparer son vélo, acheter des produits du coin, rencontrer des locaux ou des gens de passage” explique Franklin, cofondateur de l’association “La Prochaine Aire” à l’origine du projet. Leur motivation principale “pour les locaux, c'est déjà de recréer des espaces de rencontre” précise Lise, cofondatrice. Afin d’inclure les habitants, les cofondateurs ont lancé une consultation citoyenne. Ils ont ainsi pu recueillir leurs idées et les intégrer au projet.

“Le village était éteint et ça fait revivre un peu les choses"

Yolande connaît bien le village, elle y habite depuis longtemps. Elle indique : “Petit à petit, tous les commerces ont fermé. Alors, qu'est-ce que ça fait ? Ça fait l'isolement entre les gens. Il n'y a plus de contacts, ou très peu". Elle se réjouit de la réouverture du lieu : "Je suis heureuse et j'y crois énormément parce qu'on est quand même sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. Je souhaite à l'Association de réussir parce qu'ils ont une dynamique, ils sont énergiques, ils y croient aussi et c'est très bien. Et j'espère qu'ils vont bien s'en sortir".

A peine lancé, le projet en a déjà inspiré d’autres comme la Pizzeria de la Vallée, qui s’est ouverte quelques mètres plus loin dans le village. "Je viens d'ouvrir ma pizzeria parce que, justement, il n'y avait plus rien dans le commerce et c'est mon village d'enfance, donc je me suis dit : je vais ouvrir ma pizzeria là-bas" explique Jonathan, le gérant de la pizzeria. 

L’association “La Prochaine Aire” espère pouvoir accueillir de nombreux visiteurs et curieux durant l’été. "Pendant cet été, tous les gens qui veulent venir pour être dans un cadre, qui est beau, qui est bucolique, proche de la nature, proche du canal, on peut aller se baigner, on peut faire des balades en vélo et on peut surtout rencontrer des gens qui sont peut-être hors de nos milieux sociaux ou hors des villes dans lesquelles on a l'habitude de traîner", conclut Franklin.