: Vidéo Ce n'est pas un Ephad, c'est une maison à vivre et ça change tout
Laurent Boucraut, le directeur de la maison à vivre Les Jardins d'Haïti, explique : "L'idée de ne plus s'appeler Ehpad vient du fait que cette image semble mauvaise aux yeux des gens, qu'ils connaissent ou non ces établissements. On éduque trop les gens à penser que l'Ehpad est forcément mauvais, associé à un mouroir, la fin de vie et la grande dépendance." Bien que certains résidents soient dans une période complexe de la vieillesse, Laurent Boucraut souligne que "le but d'une maison à vivre est de se concentrer avant tout sur la vie et l'épanouissement de chacun."
Un tiers-lieu intergénérationnel et convivial
"Un des outils qui fonctionne très bien ici est le fait d'être devenu un tiers-lieu", mentionne le directeur. Les Jardins d'Haïti abrite une école de musique, un espace de coworking, loge des étudiants et comprend un restaurant ouvert au public ainsi qu'une crèche. L'objectif est de "recréer une sorte de place du village et amener une cohésion entre toutes les populations." Cette approche vise à "déconfiner" les résidents en les intégrant à la communauté.
Les résidents témoignent de leur appréciation pour cet environnement convivial. Paulette, résidante, dit : "J'aime tout. L'environnement, tout. C'est familial." Marie-France ajoute : "J'ai envie de rester ici jusqu'à ma mort." Le chef cuisinier, Said, se sent "comme à la maison" et apprécie l'ambiance loin d'un "mouroir". Cette approche familiale favorise également l'épanouissement du personnel selon Laurent Boucraut : "Je recherche l'épanouissement de nos équipes pour gagner en productivité. Ça marche très bien, on n'a pas de turn-over."
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