Violences conjugales : les téléphones "grand danger" généralisés en France
Le gouvernement a donc décidé de distribuer plus de 500 téléphones d'alerte "grand danger" à travers le territoire à partir de septembre. Ce téléphone permet d'être mis en relation avec un professionnel de la lutte contre les violences conjugales ou les viols et garantie "une intervention rapide des forces de sécurité avant la commission de nouveaux faits de violences ", expliquent les ministres Christiane Taubira, Bernard Cazeneuve et Najat Vallaud-Belkacem dans un communiqué.
Jusqu'à présent, 157 téléphones ont été distribués dans 13 départements à "des femmes victimes de violences conjugales ". Et le dispositif fonctionne assure le gouvernement. Il a "permis de sauver des vies d'interpeller et de sanctionner les auteurs " précise le communiqué commun.
"L'efficacité de ce téléphone est incontestable" (Christiane Taubira)
Sur France Info, Christiane Taubira a précisé ce dispositif en estimant que son efficacité était "incontestable ". Selon la ministre de la Justice, il a permis "de sanctionner les auteurs de ces violences et de sauver des vies ". Pour généraliser le dispositif, il a a fallu régler quelques "difficultés techniques ", comme la couverture du réseau. Ce téléphone n'est pas donné à toutes les femmes qui subissent des violences conjugales. C'est le procureur de la République qui décide de l'octroi de ce téléphone.
"C'est un secours immédiat et rapide" (Christiane Taubira)
Comment fonctionne-t-il? "Ce téléphone contient une touche qui met en contact avec une association ". C'est un dispositif qui "prend en charg e" la victime dans sa globalité, "pour la protéger et pour la sortir de cette relation ". Ce téléphone permet donc "d'alerter les forces de sécurité ". Selon Christiane Taubira, les femmes qui ont ce téléphone sont "rassurées ". La ministre de la Justice assure également qu'il faut une réponse "pénale " aux auteurs des violences. Et "au-delà de tout ça, il faut que la société fasse savoir qu'elle n'accepte pas que des femmes soient soumises à des violences ".
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