Etats-Unis : au tribunal, Johnny Depp rejette les accusations de violences formulées par son ex-femme Amber Heard
L'ancien couple s'accuse mutuellement de diffamation lors de ce procès qui se tient à Fairfax, près de Washington, à la suite d'une tribune publiée dans le "Washington Post" en 2018.
Il s'est dit "profondément choqué". L'acteur hollywoodien Johnny Depp a catégoriquement balayé, mardi 19 avril devant un tribunal américain, les accusations de violences formulées par son ex-femme Amber Heard. "Je n'ai jamais frappé Mlle Heard ou toute autre femme de ma vie", a-t-il affirmé. Les allégations d'Amber Head sont "odieuses et dérangeantes" et "fondées sur aucune sorte de vérité", a-t-il encore insisté.
L'ancien couple s'accuse mutuellement de diffamation lors de ce procès qui se tient à Fairfax, près de Washington, après la publication d'une tribune dans le Washington Post en 2018. Dans ce texte, l'actrice de 35 ans ne citait pas nommément Johnny Depp, 58 ans, qu'elle avait épousé en 2015. Mais elle évoquait les accusations de violences conjugales qu'elle avait portées contre son mari en 2016.
Deux versions dans le prétoire
Questionné par l'un de ses avocats, Johnny Depp a assuré mardi avoir porté plainte pour "rétablir les faits", se déclarant "obsédé par la vérité". S'il a admis avoir été pendant plusieurs années dépendant aux opiacés, avant sa relation avec Amber Heard, il a expliqué à la cour avoir pris ces drogues comme "automédication" et n'avoir "jamais perdu le contrôle". "La caractérisation par Mlle Heard de ma soi-disant toxicomanie est grossièrement exagérée et, je suis désolé de le dire, mais une large partie est tout simplement fausse", a critiqué Johnny Depp.
Au tribunal la semaine précédente, les avocats de son ex-femme ont décrit Johnny Depp comme un "monstre" quand il buvait ou prenait de la drogue. Johnny Depp avait en lui "une énorme colère" qui le transformait en "démon" qui "agressait verbalement, psychologiquement, physiquement et sexuellement" Amber Heard, a expliqué Me Bredehoft. L'actrice ne se séparait jamais d'un kit de maquillage pour dissimuler les hématomes sur son visage, a dit l'avocate, qui compte montrer au jury des "photos choquantes" de sévices.
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