Sports de l'extrême : le base jump, passion d'athlètes
finale en tennis, en coupe Davis tout va bien pour le moment. La pièce historique revient sur scène. Je vous propose de découvrir la vie des passionnés de base jump. Un sport extrême, dangereux, mais c'est peut.
être justement l'idée de repousser les limites qui est l'un des moteurs de leur passion.
Voler, cela fait trois ans que Philippe flirte avec la gravité. Des acrobates en solo ou en duo. Frédéric et Vincent sont adeptes des exploits les plus fous, comme ce saut depuis la tour la plus haute du monde à Dubaï. A l'arrivée, ils disent tous la même chose.
J'ai envie d'y retourner. ce sport extrême a fait 4 morts. Ils ont conscience du danger. C'est pour cela que ce militaire s'entraîne tous les jours.
Et voilà.
Direction les sommets de Chamonix. Pour remonter en haut de cette paroi rocheuse. C'est parti, il n'y a pas de vent.
Quand ils s'installent, les randonneurs restent incrédules.
Je vais sauter de la falaise.
Puis il enfile sa drôle de combinaison pour voler.
Comment ça marche.
Il y a trois ailes indépendantes, l'air va rentrer là-dedans.
Avant le saut, il s'isole et se concentre.
Il y a un peu de peur mais je suis prêt pour y aller.
Il doit piloter sa combinaison.
C'est parti, on est dans le vol. On est dans un état second, en profonde concentration. C'est agréable, on est dans un coussin d'air. Le temps se dilate.
Au bout de 40 secondes, Philippe ouvre le parachute. Durée de vol une minute.
C'est beau d'être un oiseau, cela fait peur un peu tout de même. du côté des Alpes suisses, Frédéric et Vincent vont répéter des sauts encore plus périlleux.
C'est l'endroit le plus pratiqué dans le monde. On peut enchaîner les sauts ici.
Ces professionnels sont champions du monde de chute libre. Ils enchaînent les figures le long de cette falaise de 700 m de haut. Chacun de leurs gestes est répété avant chaque grand saut.
Là, je vais rester avec toi. Il ne faut pas partir trop fort. C'est comme cette sensation dans un rêve de tomber d'une falaise et de se réveiller brusquement. C'est génial dans un rêve.
20 secondes durant lesquelles ils mulitplient les acrobaties. Parfois à deux mètres l'un de l'autre.
C'était énorme, énorme.
Des sensations énormes pour un sport nouveau, aucune formation n'existe pour sauter d'une falaise.
S'il y a un problème, il faut le résoudre rapidement. Sinon, c'est vite l'engrenage. Il y a une ligne électrique, une télécabine, une rivière, il n'y a pas droit à l'erreur.
Philippe connaît bien ces risques. Sa passion : être le premier a se lancer de nouveaux sommets. Il a perdu plusieurs amis dans cette discipline.
Le premier que j'ai perdu, j'y suis retourné le lendemain. J'avais envie de faire un saut pour lui. Je l'ai fait en pensant très fort à lui. Je suis rentré chez moi et j'ai fait une pause pendant 3 mois.
Pour Frédéric et Vincent, la seule façon d'éviter les accidents est de prendre encore plus de hauteur en sautant d'avion.
Il n'y a pas relief autour, rien pour ne gêner.
Ces voltigeurs de l'extrême ont sauté plus de 15.000 fois d'avion. A 4.000 mètres d'altitude. Ils préparent déjà le prochain saut.
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