"La corruption était partie intégrante de la Fédération internationale d'athlétisme"
L’Agence mondiale antidopage (AMA) promettait mercredi depuis Munich, en Allemagne, des révélations sidérantes. Deux mois après un premier volet explosif sur le dopage et la corruption autour des athlètes russes, les premiers points connus du deuxième volet de son rapport sont accablants.
"Les dirigeants ne pouvaient ignorer l’ampleur du dopage"
"La corruption était partie intégrante" de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), dont les dirigeants "ne pouvaient ignorer l'ampleur du dopage", estime la commission. Dans le second volet de ce rapport, rendu public ce jeudi après-midi, la commission d'enquête juge par ailleurs que la corruption "ne peut être attribuée seulement à quelques brebis galeuses agissant de façon isolée", et estime que l'IAAF n'as pas été "assez ferme avec un certain nombre de pays, dont la Russie". L'IAAF était présidée jusqu'à août dernier par le Sénégalais Lamine Diack, auquel a succédé le Britannique Sebastian Coe, auparavant vice-président.
"L'Agence mondiale antidopage (AMA) doit aller le plus loin possible pour arrêter les tricheurs ", a déclaré à France Info ce jeudi le secrétaire d'Etat au Sport Thierry Braillard, en marge de la présentation du grand départ du Tour de France 2017 à Düsseldorf en Allemagne. "L'Agence mondiale antidopage a décidé de prendre ses responsabilités ", poursuit-il, ajoutant que la France était "en soutien total dans cette lutte " : "Il n'y avait pas que le cyclisme qui était gangréné par le dopage. Si des efforts ont été faits, il faut que ces efforts soient faits dans tous les sports ", a-t-il souligné.
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