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Toumany Coulibaly, le "sprinteur cambrioleur", jugé pour vol aggravé

Multirécidiviste, le sprinteur Toumany Coulibaly comparaît vendredi pour vol aggravé devant le tribunal correctionnel d'Évry. Les faits remontent à 2014. 

Article rédigé par franceinfo - Pierre Coquelin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le champion de France 2015 du 400 mètres en salle, Toumany Coulibaly (au centre), pose sur le podium avec le médaillé d'argent Angel Chelala (à gauche) et le médaillé de bronze Olivier Smug (à droite), à Aubière (Puy-de-Dôme), le 22 février 2015. (THIERRY ZOCCOLAN / AFP)

C'est un espoir de l'athlétisme français devenu "bad boy". Le sprinteur Toumany Coulibaly comparaît vendredi 13 janvier avec trois complices présumés, dont son frère, devant le tribunal correctionnel d'Évry (Essonne). Il est jugé pour vol aggravé. Une affaire pour laquelle il avait déjà été convoqué en octobre dernier, mais il s'était alors présenté sans son avocat. Le prévenu, cambrioleur multirécidiviste, risque sept ans de prison.

Champion de France 2015 du 400 mètres en salle, Toumany Coulibaly est un athlète abonné aux sorties de piste. Celui que l'on surnomme la "Flèche de Montgeron" a multiplié les larcins. En février 2015, le soir même de son titre de champion de France du 400 mètres, il s'en prend avec des complices à un magasin de téléphonie de la région parisienne.

Un triple cambriolage dans un centre commercial de l'Essonne

Les faits qui lui sont reprochés vendredi remontent au mois d'août 2014 : un triple cambriolage dans un centre commercial de Vigneux (Essonne). Cette nuit-là, le sprinteur et ses complices prennent pour cible une bijouterie, un magasin de bricolage et une boutique de téléphonie mobile.

À 29 ans, après plusieurs petits séjours en prison, le sprinteur et père de famille affirme vouloir tourner la page. "J'ai compris que le sport ne me sauverait pas tout seul de la délinquance. C'est à moi de me sauver", confiait-il au journal L'Équipe en mai 2016.

Mais très vite, ses vieux démons le rattrapent. À peine six mois plus tard, le licencié de l'ES Montgeron est interpellé en flagrant délit dans un hypermarché de Sainte-Geneviève-des-Bois. Des faits pour lesquels il est actuellement en détention provisoire.

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