C'est désormais officiel, Renault arrêtera de produire des moteurs de Formule 1 en 2026

Le groupe a entériné sa décision dans un communiqué. Il souhaite désormais transformer le site de Viry-Châtillon (Essonne) en "centre d'ingénierie de pointe".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Un moteur de Formule 1 conçu par Renault Sport, présenté le 18 décembre 2014 sur le site de Viry-Châtillon (Essonne)). (FRANCK FIFE / AFP)

C'est la fin de 50 ans d'histoire dans l'élite du sport automobile. Renault arrêtera de fabriquer des moteurs de Formule 1 à compter de 2026, annonce le groupe automobile français dans un communiqué, lundi 30 septembre. Le site de Viry-Châtillon (Essonne), au sud de Paris, où Renault conçoit et fabrique ses propres moteurs de F1, va être transformé en "centre d'excellence en ingénierie et haute technologie, et cela, dès la fin 2024", ajoute le constructeur Alpine, propriété du groupe. "Les activités F1 de Viry, hors développement d'un nouveau moteur, sont maintenues jusqu'à la fin de la saison 2025", est-il également précisé.

Cette annonce n'est pas une surprise, puisque Renault avait informé fin juillet les représentants du personnel de son souhait de transformer son usine de Viry-Châtillon. Cette décision devrait toucher 360 salariés, mais aussi de nombreux sous-traitants d'Alpine. Tous les salariés concernés devraient se voir proposer un poste dans les autres secteurs d'activités d'Alpine (préparation des voitures particulières, redéploiement vers d'autres sports mécaniques comme la Formule E ou le Dakar), avait déclaré, début septembre, la direction de la marque.

Alpine, dont les châssis continueront d'être fabriqués à Enstone, en Angleterre, pourrait signer un accord pour 2026 avec Mercedes, qui équipe actuellement les écuries Williams, McLaren et Aston Martin. Aucune annonce n'a encore été faite en ce sens. Le coût d'achat d'un moteur auprès d'un motoriste extérieur étant limité à 17 millions d'euros, la direction de Renault table sur une économie de l'ordre de 120 millions d'euros par an. Détenant un des plus beaux palmarès de la F1 depuis qu'elle y est entrée en 1977, Renault a décroché, en tant que motoriste, douze titres de constructeur et onze couronnes mondiales chez les pilotes.

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