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Formule 1 : Max Verstappen profite des erreurs de Ferrari et remporte le Grand Prix de Hongrie

Charles Leclerc a subi les mauvais choix de pneumatiques de son équipe, dimanche, au Grand Prix de Hongrie, et voit son retard s'accroitre sur Max Verstappen au classement des pilotes.

Article rédigé par Hortense Leblanc
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Max Verstappen lors du Grand Prix de Hongrie, le 31 juillet 2022.  (ANTONIN VINCENT / DPPI via AFP)

Copié-collé. Comme lors du Grand Prix de France, une semaine plus tôt, Max Verstappen a remporté le Grand Prix de Hongrie, dimanche 31 juillet, devant les Mercedes de Lewis Hamilton et George Russell. De leur côté, les deux Ferrari de Charles Leclerc et Carlos Sainz ne montent pas sur le podium en raison d'arrêts aux stands trop longs et d'erreurs stratégiques sur les pneumatiques. Cette contre-performance de l'écurie italienne permet à Max Verstappen de conforter son avance au classement des pilotes.

La pluie tant attendue par certains sur le Hungaroging n'est finalement arrivée que dans le dernier tour. Mais Ferrari n'a pas eu besoin de ces intempéries pour handicaper ses deux pilotes plus tôt dans la course. Alors que Charles Leclerc menait les débats au 40e tour, devant George Russell, les stratèges de la Scuderia ont étonnamment opté pour chausser des pneus durs à la monoplace du Monégasque, tandis que les Alpine, qui roulaient avec ces gommes depuis plusieurs tours, étaient en difficulté. Ressorti troisième de cet arrêt aux stands devant les Red Bull, Leclerc s'est rapidement fait rattraper par Max Verstappen. 

Les pneus durs, "un carnage" pour Leclerc

Ferrari disposait alors d'un autre pilote en tête du Grand Prix, avec Carlos Sainz, mais comme lors de son premier arrêt, le changement de pneumatiques a pris deux secondes de trop. Pendant ce temps-là, son coéquipier continuait de lutter avec ses pneus durs, mais sur une piste légèrement humide. Charles Leclerc a alors glissé, sans graves conséquences, hormis celle de se faire à nouveau dépasser, cette fois-ci par George Russell.

"Je n'ai pas d'explication, je ne sais pas trop quoi dire, a réagi le Monégasque, dépité au micro de Canal+. Les pneus mediums fonctionnaient bien, je l'ai dit à la radio, mais on a décidé de couvrir l'arrêt de Max avec des pneus durs, alors qu'il était avec des mediums. Ça a été un carnage. On s'est finalement arrêtés cinq ou six tours plus tard pour remettre des tendres, et ça a fait un trop long relais sur ces gommes (…) Très honnêtement, on ne peut pas espérer gagner le championnat en faisant des courses comme ça". 

Mercedes revient au contact 

Le malheur de Ferrari fait le bonheur de ses concurrents. Parti dixième en raison d'un problème de puissance lors des qualifications, Max Verstappen a effectué un sans-faute pour grimper sur la première place du podium. "J'espérais pouvoir remonter, mais je ne pensais pas gagner cette course. On a eu une très bonne stratégie, on s'est toujours arrêtés aux bons moments, et j'ai eu des bons tours de sortie", s'est félicité le Néerlandais, victorieux pour la huitième fois de la saison, et leader conforté du championnat du monde avec 80 points d'avance sur Leclerc. 

Au classement des pilotes, les Britanniques Lewis Hamilton et George Russell réalisent également une belle opération, après un début de saison compliqué. Le Britannique de 24 ans double Carlos Sainz et prend la quatrième place pour deux points, tandis que l'Espagnol est désormais talonné par Hamilton, qui ne compte plus que dix points de retard. 

"Je veux vraiment rendre hommage à mon équipe qui continue d'attaquer, qui ne lâche rien. C'était une année très difficile jusque-là pour nous, et que nos deux voitures soient sur le podium, comme la semaine dernière, cela montre qu'on est en train de combler l'écart avec les équipes devant nous", s'est réjoui le septuple champion du monde. Après une pause estivale d'un mois, les pilotes ont rendez-vous le 28 août au Grand Prix de Belgique, à Spa-Francorchamps.

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