Barty et Nadal sacrés à Melbourne, deux exploits en Coupe de France, l'échec des handballeurs français... Ce qu'il faut retenir de ce week-end de sport
Une légende, une boss et des petits poucets ont notament marqué ce dernier week-end de janvier.
D'un hémisphère à l'autre, la planète sport a encore vibré ce week-end. Ainsi, à Melbourne, Ashleigh Barty et Rafael Nadal ont remporté les internationaux d'Australie. Bien plus au nord, Bergerac et Versailles ont fait chuter Saint-Etienne et Toulouse en Coupe de France, tandis que l'équipe de France de handball, championne olympique en titre, a échoué au pied du podium à l'Euro. Voici ce qu'il ne fallait pas rater.
Rafael Nadal, au-delà des chiffres
Bien sûr, il y a ce 21e titre du Grand Chelem qui lui permet (provisoirement au moins) de repasser devant Novak Djokovic et Roger Federer. Mais, au-delà de ce succès et de ces statistiques monstrueuses, c'est bien la manière d'y parvenir qui restera dans les mémoires. Archidominé par Daniil Medvedev au cours du premier set, incapable de concrétiser plusieurs occasions durant le second, on ne donnait plus cher de la peau du Majorquin à l'entame de la troisième manche. C'était, encore une fois, mal le connaître. Nadal s'est accroché comme jamais, il a allongé sa balle, il a frappé encore plus fort et il a fini par faire plier le Russe au terme d'une finale exceptionnelle d'intensité. C'est l'une des plus belles dans l'immense carrière de Nadal, qui a pourtant le choix.
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Barty pour rester
Depuis longtemps, le tennis féminin se cherche une patronne. Il l'a peut-être définitivement trouvée. Asleigh Barty est bien la boss du circuit et elle l'a montré chez elle, en Australie, en survolant le tournoi. En finale, la numéro une mondiale a confirmé son emprise en dominant la surprenante Danielle Collins (6-3, 7-6). Même menée 5-1 dans la deuxième manche, Barty a mis un point d'honneur à boucler la quinzaine sans concéder le moindre set. Avec ce succès sur ses terres, l'Australienne coche un troisième Grand Chelem sur son palmarès après Roland-Garros en 2019 et Wimbledon en 2021. La concurrence, éparpillée, ne semble pas pouvoir entraver sa prise de pouvoir. Si elle est épargnée par les blessures, elle pourra amorcer un long bail à la tête de la WTA.
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Versailles et Bergerac font tomber des têtes
Il faut croire qu'ils y prennent goût. Les Versaillais, qui disputaient le premier huitième de finale de Coupe de France de leur histoire, se sont qualifiés pour les quarts en éliminant, les leaders de la Ligue 2, Toulouse (0-1), chez eux qui plus est. Un véritable exploit pour les pensionnaires de National 2 mais qui, au vu du match, n'a rien d'illogique. Versailles a fait plus que jeu égal avec le TFC, il est vrai réduit à dix dès la 21e minute de jeu après l'expulsion de l'un de ses joueurs. Le héros et buteur du jour, côté Yvelines, s'appelle Ouparine Djoco. Malheureusement pour Toulouse, son pass vaccinal était en règle.
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Etre leader de son groupe de National 2 donne, semble-t-il, un supplément d'âme en Coupe de France. Les Dordognais de Bergerac ont imité leurs homologues et se sont payé le luxe d'éliminer l'AS Saint-Etienne (1-0). Face à la lanterne rouge de Ligue 1, Bergerac a dû attendre le dernier quart d'heure pour ouvrir le score par l'intermédiaire de Romain Escarpit. Pas de Djoco sur la pelouse, mais une sacrée dose de rappel pour l'ASSE qui lutte pour sa survie dans l'élite. Les hommes de Pascal Dupraz vont désormais pouvoir se consacrer exclusivement à cette mission.
Salah pharaonique
Avoir l'un des meilleurs joueurs du monde dans son équipe facilite la vie. Rapidement menée dans son quart de finale de la Coupe d'Afrique des nations par le Maroc, l'Egypte s'en est remise à Mohamed Salah pour guider les Pharaons dans le dernier carré. Auteur du but de l'égalisation, l'attaquant de Liverpool a ensuite délivré la passe décisive à Trezeguet qui a inscrit le but de la victoire au cours de la prolongation. Ce n'était ni un but en or ni l'Italie en face, mais ça rappellera quelques bons souvenirs à certains.
Le hand français rate la troisième marche
Les Bleus ont-ils perdu cet instinct qui leur permettait, il n'y a encore pas si longtemps, de gagner les matchs les plus tendus ? Déjà battus d'un but par la Suède en demi-finale, ils se sont cette fois inclinés en prolongation lors du match pour la troisième place de l'Euro à Budapest (32-35). Laminés par les blessures et les cas de Covid-19 durant ce championnat d'Europe, les Français ont eu le mérite de se battre avec les moyens du bord. Mais cela n'a pas suffi pour les champions olympiques qui quittent la Hongrie avec une médaille en chocolat amer.
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