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Match de NBA à Paris : "La qualité de la formation développée en France" intéresse le basket américain, selon le directeur de la Fédération française

"Nous avons actuellement dix joueurs qui sont dans des franchises NBA", se félicite mercredi sur franceinfo Alain Contensoux directeur de la FFBB, avant le match  de la NBA à Paris samedi. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Victor Wembanyama, le prodige français de 19 ans qui devrait être le premier appelé pour rejoindre la NBA, joue lors du match entre la JDA Dijon et les Metropolitans 92 de Boulogne-Levallois à Dijon, le 15 janvier 2023. (JEFF PACHOUD / AFP)

Le basket américain est "très intéressé par la qualité de la formation qui est développée en France depuis plusieurs années", a affirmé mercredi 18 janvier sur franceinfo Alain Contensoux directeur technique national et directeur général de la Fédération française de basketball (FFBB), alors que la NBA, le championnat américain, débarque à Paris jeudi à 21 heures. Les mythiques Bulls de Chicago affrontent les Pistons de Detroit à l'Accor Arena de Bercy. Cette deuxième délocalisation de la NBA à Paris est "la reconnaissance du travail de formation qui est réalisé" par la FFBB, souline Alain Contensoux. Le championnat français doit permettre aux jeunes joueurs "de progresser pour être ensuite rachetés par la NBA éventuellement". 

franceinfo : Est-ce que c'est un évènement important pour la FFBB que la NBA se déplace à Paris ?

Alain Contensoux : C'est la deuxième fois et on est évidemment très heureux. On a un travail avec la NBA que nous menons parce que nous sommes partenaires. Je pense que c'est aussi la reconnaissance du travail de formation qui est réalisé par la Fédération française de basketball qui nous permet d'avoir beaucoup de joueurs qui sont repérés par les clubs de NBA et qui jouent en NBA. Nous avons actuellement dix joueurs qui sont dans des franchises NBA. Nous avons de nombreux jeunes qui sont scrutés par la NBA. Ils sont effectivement très intéressés par la qualité de la formation qui est développée en France depuis plusieurs années et par le profil de nos joueurs qui sont extrêmement bien formés.

Est-ce que vous en récolter quelques fruits, notamment financièrement ?

Financièrement, non. Mais nous avons le plaisir de retrouver nos joueurs NBA en équipe de France, parce que c'est aussi une des caractéristiques des joueurs français qui sont très attachés au maillot de l'équipe de France. On peut le voir avec les différentes équipes depuis de nombreuses années où on retrouve Rudy Gobert, Evan Fournier, Nicolas Batum, et avant Boris Diaw, Tony Parker, et puis Ronny Turiaf et les grands anciens. On a véritablement cette chance d'avoir une reconnaissance de la NBA. La présence en France, c'est véritablement marquer cette reconnaissance. Et il y a beaucoup d'actions communes qui sont tournées vers la formation. Donc c'est très important pour nous.

Est-ce que le basket français en tire bénéfice pour son propre championnat ? Est-ce que vous sentez cette appétence pour le basket ou est-ce qu'il y a la NBA et les autres ?

Il y a effectivement la NBA et les autres. Néanmoins, on peut se dire que la France est reconnue comme un championnat qui développe de très forts joueurs. On en a beaucoup de très jeunes joueurs qui sont dans notre Betclic Elite ou en Pro B, qui est une très forte deuxième division au niveau européen. Et nos jeunes qui sont formés à l'Insep en règle générale, puis dans les centres de formation des clubs professionnels, ont besoin de temps de jeu. Et ce temps de jeu, ils l'acquièrent en Betclic Elite. Il y a évidemment Victor Wembanyama qui est sous les feux des projecteurs actuellement. Mais on a aussi beaucoup de très jeunes joueurs qui ont rejoint l'équipe de France, qui évoluent dans différents clubs et qui montrent de très grandes qualités. Je pense à Juhann Begarin en particulier à Paris, mais je pourrais en citer beaucoup d'autres. On a véritablement un championnat professionnel qui doit permettre à ces jeunes pousses de progresser pour être ensuite rachetés par la NBA éventuellement.

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