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NBA : grâce à un Nikola Jokic éclatant, les Denver Nuggets remportent le premier titre de leur histoire

Les Denver Nuggets ont été sacrés champion de NBA lundi, face au Heat de Miami (94-89). Une première dans l'histoire de la franchise du Colorado.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Les Denver Nuggets ont décroché le premier titre de champion de NBA de leur histoire, face au Heat de Miami, le 12 juin 2023, à Denver (Colorado). (JUSTIN EDMONDS / AFP)

Denver sur le toit de la NBA ! Tractés par le monumental Nikola Jokic, logiquement désigné MVP (meilleur joueur) de la finale, les Nuggets ont décroché le premier titre de champions de leur histoire, en arrachant la victoire décisive (94-89) aux dépens du Heat de Miami, lundi 12 juin, eux qui participaient à leur première finale en 47 saisons de présence dans la ligue. "C'est bien. Le travail est fait et nous pouvons rentrer à la maison maintenant", a lâché le Serbe Nikola Jokic, avec ce détachement qui lui est propre, même dans le plus grand moment de sa carrière.

"C'était un match moche"

"Miami est une grande équipe, courageuse, extraordinaire, que je respecte beaucoup. C'était un effort incroyable de la part de notre équipe. C'était un match moche. Nous n'avons pas réussi à marquer beaucoup de tirs, mais à la fin, nous avons compris comment défendre", a-t-il ensuite analysé. En effet, que cet âpre cinquième match fut compliqué à domicile, pour Denver, terriblement maladroit à longue distance (5/23) et aux lancers francs (13/23), enquiquiné par l'arrière-garde de Miami et, probablement, les mains un peu tremblantes à l'heure de conclure (4-1). "C'est probablement notre match défensif le plus accompli de la saison, et ça n'a pas suffi", a d'ailleurs soufflé l'entraîneur floridien Erik Spoelstra, qui a aussi vu son leader Jimmy Butler enfiler sa cape de super-héros dans le dernier quart-temps, en inscrivant 13 de ses 21 points en trois minutes. Mais il a fini par craquer, avec une mauvaise passe et un tir manqué dans les ultimes secondes.

Et tout Denver d'exulter enfin, mais pas Jokic, d'abord parti serrer la main des perdants et impassible au moment de recevoir son trophée de MVP avec sa fille dans les bras, pendant que ses deux frères aînés étaient, eux, submergés aux larmes.

Dans ce match, où le Heat a d'abord montré les crocs et longtemps poussé les Nuggets dans leurs retranchements, il fallait avoir la foi en l'autre pour forcer le destin. Car hormis Michael Porter Jr (16 pts, 14 rbds), la gamberge a gagné Jamal Murray (14 pts, 8 passes) et Aaron Gordon (4 pts), pourtant si forts dans cette finale. Si bien que Denver a tremblé jusqu'au bout, mais a dû son salut en défense. Bam Adebayo, intenable avec ses 18 points en première période n'a ainsi pu en rajouter que 2 ensuite (12 rbds).

Miami manque d'écrire l'histoire

Preuve que même quand pas grand-chose n'allait, les Nuggets étaient tout simplement trop forts pour le Heat, arrivé au forceps jusqu'en finale, après être passé ric-rac par les barrages pour les play-offs. Successivement, Miami a déjoué les pronostics, en écartant les Bucks de Giannis Antetokounmpo, les Knicks renaissants et les Celtics finalistes l'an passé.

Mais la montagne sise au pied des Rocheuses, surnommé "Mile High City" pour ses 1609 m d'altitude, était trop haute à franchir pour les Floridiens, qui rêvaient aussi d'écrire l'histoire, en devenant la première équipe tête de série N.8 championne NBA. Au lieu de quoi, sacrés en 2006, 2012 et 2013, ils déplorent un quatrième échec en sept finales après 2011, 2014 et 2020.

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