Victor Wembanyama choisi par les San Antonio Spurs en NBA : "Une consécration" pour le basket français, se réjouit le président de la Ligue nationale
Pour Alain Béral, président de la Ligue nationale de basket, invité vendredi 23 juin sur franceinfo, l'arrivée de Victor Wembanyama en NBA est une "consécration" pour le basket français. Le Français de 19 ans a été sélectionné par les San Antonio Spurs en première position de la draft 2023, dans la nuit de jeudi à vendredi. "C'est vraiment historique parce que c'est la première fois que ça arrive", a-t-il expliqué. Le Français Kylian Hayes avait atteint la 7e position de la Draft en 2020, le plus haut niveau atteint par un tricolore jusqu’à maintenant.
L'ancien joueur des Metropolitans de Boulogne-Levallois va donc poursuivre sa carrière dans le Texas, sur les traces de Tony Parker : "C'était très attendu parce que le talent de Victor est vraiment exceptionnel. Ses qualités physiques le sont aussi. Il allie la hauteur de son corps, l'envergure de ses bras et une mobilité qui est exceptionnelle pour un gars de plus de 2,21 mètres", explique Alain Béral. "Ce n'est jamais arrivé qu'un gars aussi grand soit aussi mobile et puisse cumuler autant de talents dans tous les postes parce qu'il peut jouer n'importe quel poste sur le terrain", souligne-t-il.
"On en a d'autres derrière, la source n'est pas tarie"
Le président de la Ligue y voit une mise en lumière du basket français : "On avait déjà beaucoup envoyé de jeunes en NBA". Alain Béral a souhaité "rendre hommage au centre de formation et aux clubs qui sont en France reconnus comme étant parmi les meilleurs. Tout ce qui en sort comme talent est là pour le démontrer. Ce soir, c'est une consécration,". Trois autres Français ont participé à la draft cette nuit. Ils sont également attendus sur les parquets de NBA dès la saison prochaine : Bilal Coulibaly, Rayan Rupert et Sidy Cissoko.
>> Quels sont les défis qui attendent Victor Wembanyama à San Antonio ?
Alain Béral a rendu hommage à nos basketteurs tricolores. Ils ne sont pas là par hasard : "Ils ont beaucoup travaillé. Il n'y a pas que le talent. Il faut y être tous les jours, le matin, le soir. Il faut répéter les gammes. Il faut répéter les basiques. C'est vraiment un métier très difficile".
Même si c'est un crève-cœur de voir partir ses meilleurs joueurs dans le plus grand championnat du monde, le basket français a encore des réserves. "On en a d'autres derrière. La source n'est pas tarie. On sait ce qui se passe dans les clubs, dans les centres de formation et de détections. Il y en a d'autres", assure Alain Béral. De futurs "petits" Wembanyama rêvent d'un envol vers la NBA : "Ils grandissent avec leurs clubs. C'est quelque chose qui démarre près de chez eux, mais qui finit finalement en NBA", se réjouit Alain Béral.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.