"Une invention pour me nuire"... La candidature d'Estelle Mossely à la présidence de la Fédération française de boxe invalidée
Quatre jours après le retrait de Sarah Ourahmoune, co-candidate aux côtés du président sortant Dominique Nato, une autre médaillée olympique s'éloigne des postes de pouvoir à la Fédération française de boxe. "Comme je le pressentais, la CSOE de la Fédération française de boxe a décidé de valider la liste du président sortant sans aucune observation et d'invalider la liste 'De l'énergie pour la boxe en France' que j'ai déposée", a annoncé, amère, Estelle Mossely sur son compte X, vendredi 15 novembre.
D'après la championne olympique de Rio 2016, le motif sur lequel se base son éviction est infondé. "Une de mes candidates sur les 21 serait licenciée en présentant un titre de participation 'volontaire', une sorte de licence qui l'empêcherait d'être candidate. Ce titre n'existe pas dans le règlement intérieur de la Fédération française de boxe ! C'est une invention pour me nuire et m'empêcher de briguer la présidence", écrit-elle.
L'article 3 du réglement intérieur de la FFB évoque bien des titres de participation "découverte", "coopération", "partenariat" mais pas de trace d'un titre de participation "volontaire". "On invente un titre pour que l'une des candidates, licenciée depuis des années à la FFB, et qui a boxé d'ailleurs en mai 2024, ne soit pas éligible", estime-t-elle, annonçant qu'elle intenterait un recours "dans les plus brefs délais pour faire annuler la décision".
L'élection du futur président ou de la future présidente de la fédération se tiendra le 14 décembre prochain. Seules deux listes étaient connues jusqu'à présent : celle du président sortant Dominique Nato et celle d'Estelle Mossely.
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