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Vidéo FISE Montpellier : pour les sports urbains, "les réseaux sociaux ont tout changé", confie le rider Alex Jumelin

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Article rédigé par franceinfo
Radio France
À 45 ans, c’est l’une des figures françaises du BMX Flat land. Les réseaux sociaux lui permettent de compter sur une communauté solide dans une discipline pourtant confidentielle aux yeux du grand public.

"Je vis de mon sort depuis une vingtaine d’année, j’ai la chance d’être sponsorisé", reconnaît Alex Jumelin. Il pratique le BMX Flat land, un mix entre la danse et le vélo artistique qui consiste à faire des enchaînements de figures, et fait partie des 2000 sportifs présents à Montpellier jusqu’à dimanche 21 mai pour participer à la 26e édition du festival international des sports extrêmes (Fise).  

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Sa discipline reste peu médiatisée et n’est pour l’instant pas Olympique. Néanmoins grâce à Instagram, TikTok ou encore YouTube, il est loin d’être invisible. "Les réseaux sociaux ont tout changé", explique-t-il. C’est 80% de positif. En ce qui concerne mon compte, il y a beaucoup de bienveillance." Sur Instagram, le rider est suivi par plus de 40 000 followers. "J’ai 45 ans et trois enfants donc j’ai peut-être aussi un statut qui amène à avoir des messages plus sympas et plus respectueux. Les réseaux sociaux permettent de s’exprimer plus facilement et apportent aussi des contrats de sponsoring."

Pour Alex Jumelin comme pour les autres riders certains messages laissés par des followers sur leurs différents réseaux sociaux peuvent être nettement moins élogieux, mais pas question de revenir en arrière. "À l’époque on achetait des vidéos de rollers en cassettes VHS, puis il y a eu les DVD", se souvient pour sa part Anaëlle Nogueira, 30 ans, rideuse en roller freestyle park (skatepark). Elle a connu les DVD vendus ou donnés en supplément des magazines "papiers" spécialisés. "Dans notre discipline comme dans les autres sports urbains, les artistes et les vidéastes qui vivaient de la réalisation de ces longs-métrages en vivent un peu moins depuis l’existence des réseaux sociaux, ça c’est évidemment le côté un peu négatif."  

"Les réseaux sociaux permettent aussi à chacun de s’exprimer comme il le souhaite, de créer des contenus spécifiques."

Anaëlle Nogueira, rideuse en roller freestyle park

à franceinfo

 

Anaëlle Nogueira met aussi en avant une certaine émulation née des réseaux. "Entre compétitrices, on se connaît, on se retrouve. Nous avons des pages qui regroupent toutes meilleures rideuses de la planète. Tout le monde se suit, ça crée un lien entre nous."

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