Paris-Roubaix féminin : "C'est une course nerveuse, avec beaucoup de stress", prévient Audrey Cordon-Ragot
La championne de France sur route 2020 s'attend à une course difficile et nerveuse, pour la deuxième édition de Paris-Roubaix féminin, samedi.
Le peloton féminin va retrouver les pavés. Samedi 16 avril, 236 coureuses prendront le départ de Denain, direction le Nord, pour la deuxième édition de Paris-Roubaix féminin. Parmi elles, Audrey Cordon-Ragot (Trek-Segafredo), prête pour une épreuve difficile. "C’est une course nerveuse, avec beaucoup de stress. Tant qu’on n’est pas rentré sur les pavés, les 30, 40 premiers kilomètres sont extrêmement nerveux. Il faut être aux aguets, éviter la chute", confie-t-elle à Jean-François Kerckaert, de France Télévisions.
The time to recon is over ❌
— Trek-Segafredo (@TrekSegafredo) April 15, 2022
We’re at the gate to Hell @RoubaixFemmes D-1
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Sur les routes de ce qu'elle considère comme "la plus belle Classique du monde", Audrey Cordon-Ragot sait que tout peut basculer en instant : "Paris-Roubaix, c’est une course très ouverte, où tout peut se passer dans la seconde. On peut être devant, et la seconde d’après être en train de chasser dans les voitures derrière." De quoi ouvrir la porte à tous les scénarios : "C’est peut-être la course où on peut avoir des vainqueurs inespérés."
Une première historique en 2021
La Française garde en outre un souvenir ému de l'édition 2021, grande première pour le peloton féminin, qui s'était déroulée sous une météo dantesque. "Je pense que si on avait voulu prouver qu’on était capable de courir sur les pavés, il n’y avait pas meilleur jour que ce jour-là", se remémore-t-elle. "Tout était réuni. C’était les conditions parfaites pour asseoir le fait qu’on avait notre place sur Paris-Roubaix."
Une émotion qui a parcouru tout le peloton à l'arrivée, et qui a marqué toutes les coureuses. "Je pense qu’on était toutes émues, parce qu’on avait été au bout de cette quête du Paris-Roubaix, qui était importante pour nous [...] On l’a partagé toutes ensembles, même si on n’était pas de la même équipe, on a toutes vécu le même sentiment", se souvient Audrey Cordon-Ragot. De nouvelles émotions fortes les attendent sans doute ce samedi, sur les routes de l'Enfer du Nord.
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