Romain Bardet : "On peut compter sur moi pour porter l'attaque" sur le Tour de France
Romain Bardet, deuxième du Tour de France 2016, était l'invité de franceinfo jeudi pour détailler ses objectifs, à deux jours du départ de la course, en Allemagne.
À deux jours du coup d'envoi du Tour de France à Düsseldorf, en Allemagne, la cérémonie de présentation des équipes avait lieu jeudi 29 juin. Parmi elles, la formation AG2R La Mondiale, emmenée par son leader Romain Bardet, 2e du Tour de France l'an passé, derrière le Britannique Chris Froome (Sky). Sur franceinfo, le Français de 26 ans assure être "dans de très bonnes dispositions" et a hâte d'en découdre pendant trois semaines. il fait partie de ceux qui vont "vouloir dynamiter la course".
franceinfo : La présentation des équipes, marque-t-elle vraiment le début de la Grande Boucle ?
Romain Bardet : Oui, ça y est ! On est sur place et après un premier entraînement dans la région de Düsseldorf, on a retrouvé le peloton complet du Tour de France. On se remémore un peu les images passées, et on lance surtout l'édition 2017. La préparation a été très bonne, je me sens vraiment dans de très bonnes dispositions et je vais être très heureux d'accrocher mon dossard samedi matin et de me lancer dans cette aventure de trois semaines. Il y a du stress, bien sûr, mais c'est un stress positif.
Chris Froome est le grand favori de cette édition. Face à lui, il aura notamment Richie Porte, Alberto Contador, mais aussi vous, Romain Bardet. La pression n'est-elle pas trop forte sur vos épaules ?
Non, je me suis préparé pour ça. J'attaque mon cinquième Tour de France. Je suis loin d'être le grand favori. Chris Froome a gagné trois fois le Tour de France. Il y a Richie Porte, sportivement, c'est peut-être son année. Et derrière, il y a une pléiade de favoris et d'outsiders, avec Contador, Fabio Aru, beaucoup d'autres qui vont vouloir dynamiter la course, et moi je m'inscris aussi dans ce registre-là. J'espère bien me positionner, j'ai l'expérience. L'an dernier, j'ai pu finir deuxième grâce à mon intuition, à une prise de risque. C'est ma marque de fabrique, on peut compter sur moi pour porter l'attaque.
La sécurité est renforcée sur ce Tour de France : 13 000 gendarmes et 10 000 policiers mobilisés, des contrôles accrus… En tant que coureur, avez-vous des craintes ?
C'est vrai qu'on y pense. L'an passé, les événements de Nice se sont produits pendant le Tour de France. Tous les moyens sont mis en œuvre par la direction de la course pour assurer des conditions de sécurité optimales. Après, on reste bien sûr un événement de masse, donc on est vulnérables. Mais on ne va pas s'arrêter de vivre face à ce défi-là.
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