Tour de France 2017: Et au final, c’est Kittel qui gagne
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Dès le départ de cette 10e étape à la fois courte et sinueuse, Yoann Offredo (Wanty) a lancé les hostilités en faussant compagnie au peloton visiblement peu décidé à lui répondre. Après un moment d’hésitation, Elie Gesbert (Fortuneo-Oscaro) a fini par accélérer à son tour, et les deux Français ont rapidement compté jusqu’à 5’30 d’avance.
171 km d’échappée pour Offredo et Gesbert
Offredo (65e) pointant à 50’27 du leader, il ne représentait pas une énorme menace, pas plus que Gesbert (104e), le benjamin du Tour âgé de 22 ans étant quant à lui à 1h06’. Mais comme les deux fuyards pouvaient le craindre, les directeurs sportifs des autres équipes n’ont pas souhaité lâcher cette étape si facilement. Le peloton a donc ramené gentiment l’écart aux environs des deux minutes à 40 km de l’arrivée et un bras de fer déséquilibré s’est alors engagé.
Un sprint dans un fauteuil
A 28 kilomètres, l’écart est passé sous la minute. Les deux échappés ont bien tenté de relancer, maintenant un léger espoir jusqu’à ce que le « rouleau compresseur » finisse par les avaler à seulement 6,8 km du graal. Il s’en est suivi une vraie bataille entre les équipes Cofidis et Lotto-Soudal, pour placer leur sprinteur. Mais sans finalement grande surprise, c’est la puissance de Marcel Kittel qui a fait toute la différence, l’Allemand terminant avec une bonne longueur d’avance sur John Degenkolb et Dylan Groenewegen.
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Kittel dépasse Zabel
Les absences d’Arnaud Demare et évidemment Peter Sagan ont rendu ce sprint bien plus aisé pour l'actuel maillot vert. Avec désormais 13 victoires d'étapes sur la Grande Boucle, Kittel devient le coureur allemand comptant le plus grand nombre de victoires d'étapes, devant Erik Zabel (12). Inutile de rappeler que Christopher Froome reste leader du général.
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