Le Bayern tenu en échec à Berlin
Quatre jours après la déroute contre le PSG en Ligue des Champions, qui provoqué le limogeage de l'entraîneur Carlo Ancelotti, il n'y a donc pas eu de choc psychologique, et ce troisième match consécutif sans victoire -- en comptant Paris -- laisse le Bayern en deuxième position (14 pts) à égalité avec Hoffenheim, déjà à 5 points du leader Dortmund, vainqueur samedi 2-1 à Augsbourg.
Pour battre Berlin, Sagnol avait pourtant titularisé les cadres "historiques" de l'effectif, réinstallant à leurs postes Robben, Ribéry, Hummels et Boateng, qu'Ancelotti avait écartés à Paris. Les deux arrières centraux, champions du monde avec l'Allemagne, ont immédiatement signé leur retour. Sur une balle en profondeur de Boateng, Hummels a marqué de la tête le premier but, sur une action d'école. La composition de l'équipe répondait probablement à une logique au moins autant "politique" que sportive. Les dirigeants du club avaient admis que la révolte des cadres du vestiaire avait joué un rôle dans la décision d'évincer Ancelotti, et il était difficile d'imaginer que Willy Sagnol, intérimaire sur le banc, puisse écarter les joueurs emblématiques du club.
Mais comme contre Wolfsburg (2-2) la semaine dernière, les stars du Bayern n'ont pas su tenir le résultat alors qu'ils avaient deux buts d'avance. Voilà une faiblesse sur laquelle Sagnol, et probablement son successeur, vont devoir travailler. Ce résultat décevant ajoute donc un peu de pression aux dirigeants du club pour trouver en urgence un nouveau coach titulaire, alors que les Allemands Thomas Tuchel (libre, ex-Dortmund) et Julian Nagelsmann (Hoffenheim) font figures de favoris pour le poste. Depuis samedi, les médias et les experts allemands spéculent sur une arrivée prochaine de Tuchel, 44 ans. L'homme qui a lancé Ousmane Dembélé à Dortmund est actuellement le seul entraîneur avec ce profil de haut niveau libre sur le marché.
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