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Equipe de France : Corinne Diacre reste "déterminée à mener" sa mission à bien malgré une "opération de déstabilisation"

La sélectionneuse des Bleues est sortie de son silence, mercredi, à la veille du Comité exécutif de la FFF qui débattra de son avenir, jeudi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Corinne Diacre, sélectionneuse de l'équipe de France féminine de football, le 11 novembre 2022 lors du match amical France-Norvège. (JOSE JORDAN / AFP)

Alors que son maintien à la tête de l'équipe de France doit être décidé jeudi 9 mars par le Comité exécutif de la Fédération française de football (FFF), Corinne Diacre s'exprime pour la première fois après la mise en retrait de plusieurs joueuses internationales, qui lui reprochent son management. Dans un communiqué transmis à l'AFP, elle se dit "pleinement déterminée à mener (sa) mission" au Mondial 2023 (du 20 juillet au 20 août)  avec l'équipe de France en dépit d'une "opération de déstabilisation".

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"Au regard du déchainement médiatique honteux de ces derniers jours, je souhaite néanmoins réaffirmer publiquement [...] que je suis pleinement déterminée à mener ma mission à bien et, surtout, à faire honneur à la France lors de la prochaine Coupe du monde", explique Corinne Diacre dans son communiqué.

"L'étalage des calomnies, des contrevérités et des ambitions des uns et des autres"

"Je ne me laisserai pas atteindre par cette opération de déstabilisation, qui ne prend pas en compte mon bilan sportif, et qui a pour seul objectif un règlement de compte personnel", assène l'ancienne entraîneure de l'équipe masculine de Clermont (L2). Elle affirme avoir "décidé de ne pas y répondre" dans un premier temps, au nom de "l'intérêt de l'équipe nationale" et dit avoir "enduré, non sans ressentir une grande souffrance, l'étalage des calomnies, des contrevérités et des ambitions des uns et des autres".

À quelques mois de la Coupe du monde, la capitaine des Bleues, Wendie Renard, avait annoncé sa mise en retrait de l'équipe de France, le 24 février dernier, estimant qu'elle ne pouvait plus "cautionner le système actuel bien loin des exigences requises par le plus haut niveau". La Lyonnaise a depuis été suivie par les Parisiennes Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani, cadres des Bleues. 

A la veille de la réunion du Comité exécutif de la FFF, Corinne Diacre tente un coup de poker en sortant de son silence et en mettant la pression sur Jean-Michel Aulas, membre du Comex et président de l'Olympique lyonnais. Ce dernier, à la tête du club où évoluent Wendy Renard mais aussi Eugénie Le Sommer et Amandine Henry, écartées des Bleues par Corinne Diacre, l'aurait, selon la sélectionneuse, assurée "au regard des éléments d'information d'ores et déjà recueillis par la commission, (...) qu'il était prêt à revenir sur ses propos publics en considérant désormais la situation avec objectivité et impartialité." Jean-Michel Aulas, homme fort dans le football féminin du haut des 15 titres de champion de France et des huit Ligues des champions de son équipe féminine, a dernièrement appelé le Comex à prendre en compte l'avis des joueuses : "A partir du moment où les gens s'expriment de manière pondérée, avec des arguments, il faut les écouter."

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