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Fifa : le Tribunal arbitral du sport maintient la suspension de Michel Platini

Le président de l'UEFA reste suspendu de toute fonction dans le football jusqu'au 5 janvier 2016. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Michel Platini, le président de l'UEFA, lors d'une conférence de presse à Zurich (Suisse), le 4 décembre 2015. (FABRICE COFFRINI / AFP)

La décision est tombée. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) maintient, sans la prolonger, la suspension pour 90 jours de Michel Platini. Le président de l'UEFA reste donc suspendu de toute fonction dans le football jusqu'au 5 janvier 2016, ce qui l'empêche théoriquement de postuler à l'élection à la présidence de la Fifa. En cause, les soupçons qui pèsent sur Michel Platini dans les scandales de corruption au sommet du football mondial.

La demande express du TAS à la Fifa de ne pas prolonger la suspension de Michel Platini laisse cependant une porte ouverte à la candidature de Michel Platini. A condition, néanmoins, que la commission électorale de la Fifa autorise le Français à postuler au scrutin du 26 février. 

Michel Platini "reste confiant"

Michel Platini est mis en cause pour avoir touché 1,8 million d'euros en 2011. Cette somme correspond, d'après lui, à la rémunération d'un travail de conseiller du président de la Fifa, Sepp Blatter, entre 1999 et 2002. La justice soupçonne des malversations. 

Michel Platini "reste confiant sur le fond de l'affaire et sur la solidité de son dossier", a réagi son avocat Thibaud d'Alès. Sur le fond du dossier et ce versement controversé de 1,8 M EUR, la justice interne de la Fifa, qui a requis sa radiation à vie du monde du foot, entendra Platini le 18 décembre, puis rendra sa décision avant Noël.

Si la candidature de Michel Platini pouvait être maintenue, ce dernier a de vraies chances d'être désigné le 26 février prochain. "Je suis, en toute modestie, le plus à même de diriger le football mondial", avait-il déclaré fin octobre. Sepp Blatter lui-même avait acquiescé un mois plus tard : "S'il revient, il sera élu."

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