Coupe de France : Rouen s'offre le tenant du titre, nouvel exploit pour Sochaux... Ce qu'il faut retenir des 16es de finale de dimanche
On connaît presque tous les qualifiés des seizièmes de finale de la Coupe de France. À l'image du Paris Saint-Germain sur la pelouse d'Orléans la veille, trois clubs de Ligue 1 se sont hissés au tour suivant en fin d'après-midi, dimanche 21 janvier. Ils ont ensuite été rejoints par le Stade rennais, tombeur de l'Olympique de Marseille dans la soirée (1-1, 9-8 t.a.b.). Les Montpelliérains joueront eux leur match face aux amateurs de Feignies-Aulnoye mercredi, en raison du report du match pour cause de neige.
Le Stade rennais vient à bout de l'OM dans le choc
Le Roazhon Park a rugi de plaisir. Au terme d'une partie longtemps indécise, Rennes s'est sorti du piège tendu par Marseille pour prendre sa revanche, un an après avoir été éliminé au même stade par les Olympiens. Martin Terrier a répondu à l'ouverture du score de Jordan Veretout, avant que la tension ne s'installe lors de la séance de tirs au but. Grâce au loupé de Samuel Gigot, dont la tentative s'est écrasée sur la barre, les Bretons ont pu valider leur ticket, au bout du suspense.
Reims et Toulouse au tapis
Le tenant du titre s'arrête là. Toulouse s'est fait piéger par le FC Rouen (3-3, 12-11 t.a.b.), au terme d'une séance de tirs au but irrespirable, où les 22 tireurs ont transformé leurs tentatives. Alors qu'un nouveau roulement des frappeurs débutait, le Violet Gabriel Suazo a envoyé le cuir sur le poteau rouennais, permettant à Abdeljalil Sahloune d'envoyer le 6e de National 1 en huitièmes, mais surtout au septième ciel.
Dans le même temps, Sochaux (N1) a encore une fois fait tomber une équipe de l'élite. Après Lorient en 32es de finale, Reims s'est incliné aux pénalties dans un stade Bonal incandescent (2-2, 5-4 t.a.b.). Les locaux tenaient d'ailleurs leur succès dans le temps réglementaire, jusqu'à ce qu'Emmanuel Agbadou n'offre un sursis aux Champenois d'un doublé. Lors de la séance, Mathieu Patouillet, jeune gardien de l'Olympique lyonnais en prêt dans l'Est, a stoppé la tentative de Joseph Okumu pour faire passer les siens au tour suivant.
L'exploit de Saint-Priest
Un Petit Poucet devenu grand. On avait vu leurs mines déconfites à l'issue du précédent tirage au sort, déçus d'affronter Romorantin (N2) plutôt qu'une formation de premier plan. Mais les joueurs de Saint-Priest, pensionnaires de National 3, auront une nouvelle occasion de vibrer après avoir surclassé leurs supérieurs hiérarchiques (4-1).
L'ASSP s'est détaché avant la pause grâce à un coup franc de Morgan Pottier, pour ensuite prendre logiquement le large devant son public. En campagne depuis déjà quatre mois dans cette Coupe de France, l'équipe de la banlieue lyonnaise disputera le premier huitième de finale de son histoire. Une bouffée d'oxygène pour ce club relégué au cinquième échelon à l'issue de la saison dernière.
Ça passe sans forcer pour Strasbourg, Lille et Le Havre
Dans un duel entre équipes de Ligue 1, Strasbourg ne s'est pas déplacé à Clermont pour rien (3-1). À l'attaque et dominateur dès l'entame, le Racing a fait sauter le verrou adverse à la demi-heure de jeu par Abakar Sylla, alors que le gardien néophyte, Théo Borne, avait retardé l'échéance. Habib Diarra et Dilane Bakwa se sont chargés d'aggraver le score. Comme l'an dernier, les Auvergnats sortent face à une équipe alsacienne, mais cette fois, ce n'est pas une D6.
De son côté, le Losc a joué petit bras mais cela a suffi face à un Racing Club de France joueur (1-0). Après un carton 12-0 face aux Martiniquais de Golden Lion en 32es de finale, les Nordistes se sont contentés d'un but marqué sur un coup franc parfaitement placé par l'Islandais Hakon Haraldson. Une victoire sur le même score a également permis au Havre d'éliminer Châteauroux (N1).
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