Football : le procès pour l'équité des salaires revendiquée par les joueuses américaines aura lieu le 5 mai
Lors de la dernière Coupe du monde, 28 footballeuses avaient dénoncé l'inéquité des revenus et des conditions de travail entre les femmes et les hommes dans le monde du ballon rond aux Etats-Unis.
Le plafond de verre résiste même aux championnes. Le procès intenté par les joueuses américaines de football, doubles championnes du monde en titre, contre leur Fédération pour obtenir des salaires égaux à ceux de leurs homologues masculins sera jugé le 5 mai 2020, a annoncé un porte-parole des footballeuses lundi 19 août.
La plainte pour discrimination, qui dénonce l'iniquité des salaires et des conditions de travail entre les hommes et les femmes dans le monde football, a été déposée le 8 mars dernier par 28 footballeuses américaines. L'annonce de la date du procès, décidée lundi par le juge fédéral R. Gary Klausner à Los Angeles (Californie), intervient une semaine après le gel des discussions entre les deux parties.
Les salaires des Américaines versés directement par la fédération
"Nous sommes ravies de la date à laquelle le procès a été fixé, cela va arriver bientôt. Nous sommes pressées d'avancer dans ce dossier. Nous nous projetons déjà vers mai 2020, quand les joueuses donneront leur version des faits", a déclaré lundi Molly Levinson, l'une des porte-paroles des footballeuses américaines dans un communiqué. "Nous espérons que ces championnes du monde recevront ce à quoi elles ont légalement droit : l'équité des salaires et des conditions de travail, rien de moins."
La question de l'équité des salaires entre hommes et femmes avait été mis au devant de la scène lors de la dernière Coupe du monde de football, organisée en France (7 juin-7 juillet) et remportée par les Américaines. Aux Etats-Unis, les meilleures joueuses sont rémunérées par la Fédération nationale de soccer, à l'inverse de l'Europe, où les contrats sont passés avec les clubs. Côté français, les footballeuses professionnelles sont encore bien moins payées que leurs homologues masculins.
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