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France-Allemagne : l'ancien gardien Schumacher pronostique une défaite des Bleus

L'ancien gardien de l'Allemagne, célèbre pour avoir violemment blessé Patrick Battiston en demi-finale de la Coupe du monde à Séville en 1982, ne voit pas la France gagner vendredi.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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L'ancien gardien allemand Harald Schumacher, le 1er juillet 2014 à Berlin (Allemagne). (CLEMENS BILAN / AFP)

"Je pense que vous allez perdre une nouvelle fois." Harald Schumacher a beau avoir traumatisé une génération entière de supporters de l'équipe de France, il enfonce le clou, jeudi 3 juillet. L'ancien gardien de l'Allemagne, célèbre pour avoir violemment blessé Patrick Battiston en demi-finale de la Coupe du monde à Séville (Espagne) en 1982, pronostique sur BFMTV une défaite de la France face à l'Allemagne en quarts de finale au Brésil, vendredi. 

"Je crois qu’il est là le problème principal, juge-t-il. Quand vous jouez contre l’Allemagne, vous perdez souvent. Vous avez perdu en 1982, en 1986, et même dans votre Stade de France", 2-1 en amical, en février 2013Malgré ce pronostic, Schumacher reconnaît que l'équipe de France sélectionnée par Didier Deschamps est "une jeune équipe de qualité". Il affirme toutefois que les Bleus "doivent acquérir encore un peu d'expérience"

"Je n'ai aucun problème avec les Français"

Schumacher assure quand même n'avoir "aucun problème avec les Français". "Je pars souvent en vacances en France. J'aime le vin rouge français, la nourriture française, les restaurants français, ici à Cologne, dit-il. Et quand je suis en France, je suis reconnu par les gastronomes, les serveurs. Ils me disent 'Oh ! Le grand portier Schumacher'. Ils sont tous gentils et aimables, personne n'est méchant."

Comme Didier Deschamps, Harald Schumacher estime que les joueurs actuels n'ont pas à garder Séville 1982 en tête pour le prochain match. "La majorité [des joueurs] n’ont pas vécu 1982, rappelle-t-il. Ils n’étaient pas nés, on leur a raconté. Mais je ne crois pas que l’entraîneur français se dit qu’il faut prendre sa revanche sur 1982, parce que les joueurs répondraient : 'Qu’est-ce qu’il s’est passé à ce moment-là ? Ça n’a pas de rapport avec nous'."

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