Dix jours avant le Mondial, il manque encore des sièges dans certains stades
Cinq stades brésiliens posent particulièrement problème. Les retards de construction se font aussi sentir dans des aéroports.
Le coup d'envoi de la Coupe du monde de football sera donné dans dix jours au Brésil, mais il manque encore des sièges dans certains des douze stades qui accueilleront les rencontres. L'enceinte de Sao Paulo, qui doit accueillir le match d'ouverture, le 12 juin, n'a pu connaître de répétition générale, puisque le deuxième et dernier test n'a rassemblé dimanche, que 40 000 spectateurs au lieu des 65 000 attendus pour le Brésil-Croatie.
Les réseaux téléphonique et internet sont fragiles dans certaines enceintes, et pourraient être déficients. La semaine dernière, aux "habituels" quatre stades à problèmes (Sao Paulo, Curitiba, Cuiaba et Porto Alegre), le secrétaire général de la Fifa en a ajouté un cinquième, celui de Natal, pourtant inauguré fin janvier. Il a parlé de "course contre-la-montre". Pourtant, tous devaient être livrés le 31 décembre.
Des aéroports en cours de finition
Ronaldo, ancien joueur vedette et membre du Comité d'organisation local, a estimé que seuls 30% des infrastructures promises pour le Mondial seraient prêtes à temps. Alors que le Brésil a été désigné organisateur dès 2007, beaucoup de travaux se font à la dernière minute. Un des principaux casse-tête est lié à la rénovation des aéroports, dont beaucoup sont saturés et obsolètes, même si la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a dit qu'ils étaient prêts. Une partie du toit des toilettes à l'aéroport de Manaus s'est, par exemple, écroulée en mai en raison de fortes pluies.
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