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France-Danemark : ce qu'il faut savoir avant la demi-finale des Bleues face aux Danoises au Mondial de handball

L'équipe de France féminine de handball, championne olympique en titre, affronte le Danemark pour une place en finale du Mondial, vendredi.

Article rédigé par Louise Gerber, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Alicia Toublanc et l'équipe de France affrontent le Danemark en demi-finale du Mondial de handball, le 17 décembre 2021, à Granollers (Espagne). (PAU BARRENA / AFP)

Place au dernier carré du Mondial de handball féminin en Espagne. Les Bleues, qualifiées après leur victoire en quarts face aux Suédoises, doivent se défaire d'une autre équipe scandinave, le Danemark, pour une place en finale, vendredi 17 décembre (17h30). Un choc alléchant entre deux équipes qui réalisent jusqu'à présent des prestations très convaincantes.

Des confrontations disputées

Les deux formations se rencontrent régulièrement. "Nous les connaissons par cœur", indiquait même la pivot Béatrice Edwige, mercredi 16 décembre. En 66 matchs disputés, la France a gagné 29 fois, perdu 33 rencontres et obtenu 5 nuls contre le Danemark. Si sur le plan comptable, les Danoises s'en sortent historiquement mieux, les Françaises ont plus souvent dominé l'adversaire nordique ces trois dernières années, avec six victoires pour deux défaites lors des huit dernières confrontations. 

Les Scandinaves disposent d'un avantage conséquent à ce stade de la compétition : une journée de récupération supplémentaire. L'équipe est également plus fraîche, car elle n'a pas disputé les Jeux olympiques cet été, contrairement aux Bleues, sacrées championnes olympiques à Tokyo, qui enchaînent les compétitions et les matchs de qualifications depuis le mois d'août.

Les Danoises conquérantes en Espagne

Tout comme les Tricolores, les Danoises ont réalisé un sans-faute dans ce tournoi. Les Nordiques ont même torpillé de nombreux adversaires, remportant certains matchs avec d'impressionnantes différences de buts : +16 face à l'Allemagne, +15 face à la République tchèque ou encore +11 face à la Hongrie. Pour expliquer ces larges victoires, il faut notamment regarder du côté des gardiennes danoises, Althea Rebecca Reinhardt et Sandra Toft. Les deux portières sont les plus solides du tournoi, avec respectivement 56% et 45% de tirs sauvés.

Les Danoises, venues à bout du Brésil en quarts (30-25), attendent depuis huit ans de remonter sur un podium international. Alors que leur dernière demi-finale internationale remonte à 2013, la détermination des joueuses de Jesper Jansen est d'autant plus importante qu'elles ont échoué au pied du podium, chez elles, lors de leur dernière grande compétition (l'Euro 2020).

Solidité défensive et effectif tournant chez les Tricolores

Les Bleues sont montées en puissance au fil du tournoi. Après des débuts un peu poussifs en attaque lors des premières rencontres, elles ont réalisé une prestation impériale face aux vice-championnes olympiques russes lors du dernier match du tour principal, avant de montrer leur domination en deuxième période du quart contre la Suède. Les Tricolores se sont particulièrement illustrées en défense, faisant preuve d'une impressionnante solidité collective.

Autre atout majeur de l'équipe de France : la qualité de son banc, l'un des meilleurs du Mondial. Les performances d'Alicia Toublanc et de Lucie Granier, pour leur premier grand rendez-vous international avec les Bleues, ont donné raison au sélectionneur, qui n'hésite pas à faire tourner son effectif.

Les championnes olympiques en titre font preuve de régularité depuis les Jeux de 2016 : sur huit demi-finales possibles (JO, Euro et Mondial confondus), elles ont atteint ce stade de la compétition à sept reprises (mis à part le Mondial de 2019, lors duquel elles n'ont pas atteint le tour principal en butant lors de la dernière rencontre de la phase préliminaire contre... le Danemark) et sont reparties à six reprises avec une médaille autour du cou.

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