France-Israël : l'heure pour les Bleus de valider la qualification pour le Final 8 de la Ligue des nations ?

La première réception de la sélection israélienne depuis 20 ans, jeudi, doit permettre à l'équipe de France de faire un pas de plus tout en s'adonnant à une série de tests.
Article rédigé par Andréa La Perna
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Michael Olise (à gauche), Adrien Rabiot (au centre) et N'Golo Kanté (à droite) lors d'une séance d'entraînement à Clairefontaine-en-Yvelines, le 11 novembre 2024, trois jours avant le dernier match de poules de la Ligue des nations, opposant la France à Israël. (FRANCK FIFE / AFP)

Quatre mille policiers mobilisés, un dispositif de sécurité "extrêmement renforcé", la présence d’Emmanuel Macron dans les gradins… Le match France-Israël, prévu jeudi 14 novembre au Stade de France, se jouera dans le contexte politique lourd de la guerre au Proche-Orient. Pour le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps, si "personne n’est insensible à ce contexte lourd et pesant", il est nécessaire de "faire en sorte que cela reste un match de foot", a-t-il affirmé mercredi 13 novembre, en conférence de presse. Un contexte si particulier qu'on en oublierait presque que la rencontre revêt un enjeu sportif pour les Bleus. Leur qualification pour le Final 8 de la Ligue des nations est à la clé.

Un point à prendre pour valider son billet pour les quarts

Sans Kylian Mbappé, absent sans motif officiel, ni Ousmane Dembélé, forfait en raison d'une douleur à l’ischio droit et remplacé par Kingsley Coman, qui est de nouveau "en pleine possession de ses moyens", l'équipe de Didier Deschamps n'a qu'un seul point à prendre pour valider sa qualification pour le prochain tour. Du moment que la Belgique, actuelle troisième et adversaire de l'Italie dans le même temps, est tenue à trois points d'écart avant la dernière journée de la phase de groupes, l'équipe de France pourra envisager la suite tranquillement.

Dans cette optique de qualification, il n'y a donc pas d'urgence de résultat. Didier Deschamps envisage de toute façon la Ligue des nations comme une compétition idéale pour effectuer des tests, plutôt que comme un tournoi crucial. Le sélectionneur ne cesse de répéter depuis septembre que son objectif est avant tout de donner du temps de jeu aux joueurs qui n'en auraient pas autant en temps normal.

N'Golo Kanté en capitaine

Après tout, le remplaçant d'Antoine Griezmann dans son onze de départ n'est toujours pas connu. Le test de Michael Olise dans un rôle de n°10, déjà contre Israël (4-1 le 10 octobre), n'avait pas été concluant. Depuis l'Euro, où les Bleus n'ont pas séduit par le jeu, règne une forme de flottement. Deschamps a du pain sur la planche pour trouver sa formule gagnante d'ici la Coupe du monde 2026, pour laquelle les Bleus doivent déjà se qualifier (les éliminatoires débutent fin mars).

Jeudi, il devra faire sans Mbappé donc, mais aussi sans d'autres potentiels titulaires comme Aurélien Tchouameni et des absents de longue date, Lucas Hernandez et Paul Pogba, que le sélectionneur n'oublie pas. Mais il pourra s'appuyer sur N'Golo Kanté, choisi pour porter le brassard de capitaine. "Je ne vous apprends rien, il ne prend pas beaucoup la parole, mais il y a d'autres formes de leadership. Même sans le brassard, il a toujours été un leader et a la reconnaissance de l'ensemble du groupe", a expliqué Didier Deschamps. Le milieu de 33 ans qui évolue en Arabie saoudite est l'un des trois seuls joueurs du rassemblement à dépasser les 30 ans (avec Jonathan Clauss et Lucas Digne).

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