Chants homophobes : la tribune Auteuil du Parc des Princes fermée partiellement pour un match

En attendant les mesures annoncées par le ministre des Sports Gilles Avérous pour mieux cibler les auteurs de dérapages homophobes, racistes ou violents dans les tribunes de Ligue 1 et Ligue 2, la commission de discipline de Ligue de football professionnel (LFP) a décidé de la fermeture partielle pour un match ferme de la tribune Auteuil du Parc des Princes, mercredi 30 octobre. Elle vient ainsi sanctionner des chants homophobes entonnés lors du match entre Paris et Strasbourg le 19 octobre, qui visaient les Marseillais, adversaires suivants des Parisiens. 

Malgré des appels à cesser ces chants de la part du speaker du PSG, ils s'étaient poursuivis pendant une dizaine de minutes. Deux meneurs de ces chants ont, depuis, été identifiés par les autorités. La décision de la LFP prenant effet le 5 novembre, la tribune Auteuil sera donc partiellement vide lors de la réception de Toulouse, le 22 novembre. La commission de discipline de la Ligue avait sanctionné le PSG l'année dernière pour des faits similaires en fermant totalement la tribune pour un match ferme et un avec sursis.

D'autres chants homophobes lors d'OM-PSG et Angers-Saint-Etienne examinés le 6 novembre

A la suite de ces chants, le PSG a "réaffirmé son engagement ferme contre toutes les formes de discrimination, y compris l'homophobie", a indiqué le club à l'AFP, ajoutant prendre "toutes les mesures nécessaires, avant et pendant les matchs, pour s'assurer que le Parc des Princes reste un lieu inclusif pour tous". La semaine dernière, une réunion consacrée à cette question s'est tenue au ministère de l'Intérieur avec les instances du football français (la FFF et la LFP) et le ministre des Sports, Gil Avérous. Ce dernier a rappelé qu'en cas de chants à caractère homophobes, une rencontre pouvait être arrêtée.

Le Comité national de l'éthique a saisi la LFP pour des chants homophobes lors des rencontres du week-end dernier Marseille-PSG et Angers-ASSE, qui seront examinées par la commission de discipline avec décision le 6 novembre.