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Les 5 plus grosses humiliations dans le derby entre l'AS Saint-Etienne et l'Olympique Lyonnais

Ce dimanche, l'AS Saint-Etienne s'est incliné lourdement sur sa pelouse, contre son rival de toujours l'Olympique Lyonnais (5-0). Et ce n'est pas la première fois que ce derby se termine par un score très large. Voici cinq fois où cette rencontre a basculé très clairement dans le sens de l'une des deux équipes.
Article rédigé par Coralie Salle
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Nabil Feki présente son maillot au kop de Saint-Etienne après le 5e but de son équipe le 5 novembre 2017 (PHOTO RICHARD MOUILLAUD / MAXPPP)
  • 24 janvier 2021 : une supériorité très claire et un record

C'était la rencontre des opposés. Privé d'Houssem Aouar, l'Olympique Lyonnais, troisième de Ligue 1, se déplace à Geoffroy-Guichard pour le 122e derby de l'histoire. Les Stéphanois, 16e en championnat, comptent sur ce match de gala pour tenter de lancer la machine. Et finalement, ils ont sombré. Les Gones collent une "manita" à leur rival de toujours (5-0). De plus, grâce à cette victoire, ils sont passés pour la première fois depuis 1956, devant les Verts au nombre de victoires dans le derby (45 à 44). Une soirée riche en émotions pour les hommes de Rudi Garcia.

• 5 novembre 2017 : une "manita" et une polémique

Souvenez-vous quand, il y a quelques années, les supporters pouvaient encourager leur équipe au stade. Dans un derby bouillant, l'Olympique Lyonnais bat son meilleur ennemi à Geoffroy Guichard (5-0). Un score lourd, qui ne va même pas être l'attraction de la soirée. En effet, après avoir marqué le cinquième but, le capitaine des Gones, Nabil Fekir, enlève son maillot et le brandit devant le kop stéphanois, pour célébrer sa réalisation. Cette humiliation ne passe pas pour les supporters, qui envahissent la pelouse. L'arbitre de la rencontre, Clément Turpin arrête le match pour faire sortir les fans des Verts et la rencontre va se terminer avec 45 minutes de retard.

• 30 avril 2006 : une large victoire et les cheveux teints en rouge et bleu

Les joueurs de l'OL étaient d'humeur taquine. Pour fêter leur cinquième titre en Ligue 1, les Gones reçoivent l'AS Saint-Etienne, pour la 36e journée de championnat. Et les joueurs lyonnais se présentent au match avec les cheveux teints en rouge et bleu ! "La décision a été prise entre nous, les joueurs. On a quand même hésité car c’était Saint-Etienne en face, mais on a osé. Personne n’était au courant, ni le coach (Gérard Houllier) ni Jean-Michel Aulas. Le président a eu un sourire bien froid quand il nous a vus", explique Sidney Govou à 20 Minutes. Finalement, le match va virer à la démonstration puisque les récents champions de France s'imposent sur le score de 4 à 0. 

15 mars 1970 : le "show Revelli"

Avant de gagner leur quatrième titre de champion de France consécutif, les Verts reçoivent l'Olympique Lyonnais à Geoffroy-Guichard, pour la 25e journée de Ligue 1. Et ce match va tourner à la correction pour les Gones même s'ils ne sont pas forcément dans les meilleures conditions pour affronter leur rival du jour : l'OL est accablé par les blessures et l'entraîneur, Aimé Mignot, est obligé d'aligner 6 joueurs amateurs dans son onze de départ. Mais les Verts ne vont pas ressentir de pitié et vont humilier leur ennemi en leur mettant un cinglant 6 à 0, avec un doublé de l'homme du soir, Hervé Revelli

25 octobre 1964 : les pendules sont remises à l'heure

Leader du championnat et vainqueur de la Coupe de France, l'Olympique Lyonnais se déplace à Geoffroy-Guichard, pour affronter les Verts, à la peine en ce début de saison. En effet, les hommes de Jean Snella ne sont pas impériaux, puisqu'ils viennent de perdre contre Bordeaux et Nîmes et ont fait match nul contre Strasbourg et Lille.

Et pourtant, ce match va être une véritable leçon pour les Lyonnais. Les Stéphanois sont déchaînés dans leur antre et collent un retentissant 6 à 0, à leur adversaire du soir. Arrivé en provenance du Stade de Reims, François Heutte inscrit un doublé lors de cette rencontre. Les tenants du titre en Ligue 1 remettent les pendules à l'heure et montrent que, même dans le dur, un champion ne meurt jamais.

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